Le chapitre du président de la transition a fait l’objet de discussions. Dans le document présenté aux participants, il est dit que celui-ci est choisi par le CNSP. Cela n’a pas été approuvé par tous. Pour Issiaka Kobori de la Confédération syndicale des travailleurs, le CNSP doit désigner le président en concertation avec le M5-RFP.
Les membres du groupe n’ont pas pu se mettre d’accord sur le choix du président de la transition. Certains ont proposé un civil, d’autres un militaire. Fousseyni Sanogo de la jeunesse M5-RFP a plaidé pour un président et un Premier ministre civils. Pour Nouhoum Togo, il faut un civil ou un militaire à la retraite ayant la capacité de galvaniser les FAMa dans la lutte contre le terrorisme et la confiance des partenaires.
Tel n’est pas l’avis de Mme Bagayoko Mariam Coulibaly, présidente de la CAFO de Kati. Pour elle, seul un militaire à la tête de la transition pourra mettre fin aux morts quotidiens chez les militaires dont un grand nombre vient de Kati.
Plusieurs intervenants ont souhaité un militaire à la vice-présidence de la transition.
A propos du Conseil national de transition, organe législatif, au lieu de 51 membres prévus par le projet de charte, les participants ont proposé 100 membres.
Dieudonné DIAMA
Oumar Diakité
Source: Journal l’ Essor-Mali