Le Réseau malien des experts en ingénierie du développement local (RMEIDL), conscient du rôle important des jeunes dans la gestion de la crise que traverse le Mali, vient d’initier une conférence -débats le samedi 17 août 2019 à la mairie de la commune VI. Il s’agissait au cours de la rencontre animée par M. Dionkè Fofana, expert en développement personnel, local et international, d’outiller la jeunesse afin qu’elle puisse jouer sa partition dans la gestion de la crise au Mali.
Consciente de la gravité de la situation sécuritaire du pays, la jeunesse de la commune VI, à travers le RMEIDL, entend apporter sa contribution à la gestion de la crise. Pour cela, une conférence-débats a été organisée pour interpeler les jeunes à être un rempart dans la gestion de la crise autour du thème : « le Mali à l’épreuve des différentes crises au nord : quel rôle pour la jeunesse dans l’absorption des nouveaux types de conflits au centre-nord du pays».
Le débat a enregistré la présence de Mme Diarra Niamé Mariam Fofana, présidente du RMEIDL, Dramane Coulibaly, maire de la commune VI, Gaoussou Bouaré, président de la jeunesse, la présidente de la Cafo et un parterre d’invités.
Pour le maire, Dramane Coulibaly, Baki, la jeunesse doit adopter un changement de comportement et se mobiliser davantage pour une issue favorable à la crise.
Gaoussou Coulibaly, président de la jeunesse, a remercié l’instigatrice de cette conférence-débats qui contribuera à impliquer les jeunes dans la résolution de cette crise qui a tant fragilisé le Mali.
Le conférencier M. Dionkè Fofana a édifié la jeunesse sur l’évolution du conflit depuis les années 1800 dont les germes ont poussé en 2012 et le rôle de la jeunesse dans la gestion de la crise. Selon lui, notre pays est un grand malade qui a besoin de tous ses fils pour se tenir. Il a invité les jeunes à épouser l’esprit de patriotisme et à une éducation de qualité pour un avenir meilleur.
Quant à Mme Diarra Niamé Mariam Fofana, présidente du RMEIDL, elle a expliqué l’importance du thème à l’assistance avant d’inviter la jeunesse à prendre à bras le corps, leurs propres problèmes relatifs à l’éducation, la formation et la spécialisation. Elle a aussi soutenu la création des centres d’autonomisation pour femmes dans les quartiers.
Bourama Camara
Source : Le Challenger