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Gestion de Baba Diarra à la FEMAFOOT après deux mois et 26 jours : Que de mensonges grotesques et de vengeance tous azimuts !

Violations flagrantes des statuts et règlements, favoritisme,  népotisme, mensonges grotesques et ubuesques, vengeances inouïes, règlements de compte, haines féroces,  trahison, mépris total à l’égard de la majorité des 6 sur 9 ligues régionales de football,  paroles non tenues, chantages à l’égard de certains responsables  voilà c’est que le policier Baba Diarra a érigé comme règle de gestion à la fédération depuis sa prise de fonction le 8 Octobre 2013. Pourtant l’homme avait déclaré lors de la campagne  que s’il est élu président de la fédération, il ne viendra pas pour se venger de qui que ça soit mais plutôt pour réconcilier tous les acteurs du ballon rond.

Boubacar Baba Diarra femafoot federation malifoot

 

Mais hélas il a fallu seulement deux mois et 26 jours après son élection surprise à la présidence de la fédération, pour que le policier Baba Diarra fasse parler sa revanche et  sa rancune féroce en mettant abusivement en péril la vie de sept chefs de famille à travers un communiqué flou de licenciement  à la fin du mois de décembre 2013 à savoir Mme Bengaly Fatoumata Coulibaly(22 ans de service), Hawa Diakité(10 ans de servir Amadou Alfousseini Touré, Paul Fadjigui Coulibaly, Boubacar Traoré, Lahaou Touré, Ibrahim Sanogo . Leur seul tort c’est d’avoir fidèlement et loyalement servi l’administration du football malien des années et des années. Une bêtise humaine dont le seul responsable n’est d’autre que le président de la fédération malienne de football, l’Inspecteur général de la police, Baba Diarra et non moins chef de famille. Face à l’ampleur de la polémique suite à cette annonce de licenciement de ces sept chefs, Baba Diarra tente de se soustraire de cette décision honteuse en essayant d’amputer cette décision inhumaine aux conséquences dramatiques à ces deux trois vice-présidents et à son secrétaire général sans oublier le financier de la fédération.  Pourtant selon nos sources bien introduites à la FEMAFOOT, cette décision a été bel et bien initiée par le policier-président en vue de rendre  impopulaire le 2e vice-président, Salaha Baby qui devient de plus en plus gênant à ses yeux et qui l’empêche certainement de bien dormir sur ses lauriers.  Cela  est d’autant plus vrai  quand on sait le mécontentement suscité face à cette composition hétéroclite du comité exécutif de la fédération malienne de football du 20 Octobre 2013. En effet au sortir de sa victoire surprise, Baba Diarra en vrai flic a préféré tout simplement trahir Salaha Baby et tous ceux qui l’ont soutenu pendant la campagne en les relayant en second plan (qui l’ont pourtant permis d’aller à Mopti) au profit des Rénovateurs qui ont lamentablement échoué à Mopti comme ce fut le cas en 2009.

 

 

Des mensonges grotesques et ubuesques !  

En parcourant le contenu du communiqué, on se  rend compte qu’il n’y a que du mensonge ubuesque. «Nous portons à votre connaissance, que suite à un réaménagement de notre organigramme dans un souci économique, vous ne pouvez plus avoir accès à votre poste de travail à compter du 31 décembre 2013». Si c’était par un souci économique, pourquoi Baba Diarra s’est fait entouré d’environ 10 conseillers dans son cabinet alors que les statuts ne l’autorisent que trois. Pourquoi aussi a-t-il recruté deux agents de sécurité appartenant à une société de gardiennage alors qu’il existe deux gardiens civils dont un est en fonction depuis plus de 20 ans ? Pourquoi a-t-il recruté un boy uniquement pour faire du thé (et peut être pour…) ? Pourquoi avoir créé une  nouvelle commission qui n’existe dans nulle part dans les statuts et règlements de la fédération ? Comme on le voit, cette décision n’est ni moins ni plus qu’un début d’une chasse aux sorcières, d’une haine viscérale  à tous ceux qui ont servi Hammadoun Kolado Cissé du temps de sa splendeur à la tête de la fédération malienne de football. Notons qu’une 2e liste de trois personnes à savoir Ibrahim Sangaré, Mamadou Haidara et Mohamed Touré devrait suivre mais face à la polémique suscitée par la première liste, elle a été mise en veilleuse pour l’instant.  Si c’était pour un souci économique pourquoi chercher à remplacer ces personnes qui sont en voie de licenciement. Pourtant à la faveur de leur tournée Européenne, Baba Diarra s’est glorifié à travers les médias pour faire croire qu’il a obtenu plus d’un milliard avec Sepp Blatter, l’Allemagne et l’Espagne. Est-ce un coup médiatique ou une campagne de communication pour détourner l’opinion sportive malienne sur les vrais problèmes dont il est confronté depuis la mise en place de son bureau  dit consensuel.  Quelle Méchanceté !      «Si je suis élu président le 8 Octobre prochain Je ne serai pas un président revanchard et  Il n’y aura pas de la chasse aux sorcières. Au contraire j’œuvrerai pour la réconciliation de tous les acteurs du ballon rond et en conséquence je lèverai toute sanction qui frapperait tout responsable sportif » avait déclaré Baba Diarra sur Africable Télévisions dans l’émission Shoot animé par Yacouba Dansonko à une semaine de l’assemblée générale élective. Aussi il avait promis d’offrir 10 millions de FCFA à chaque ligue régionale s’il est élu président. Mais c’était mal connaitre cet ancien DAF du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, ancien Chef de Cabinet de 2002 jusqu’à la chute du régime d’ATT en mars 2012 et surtout ancien puissant président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako (logée à l’Administration territoriale dirigée par son mentor Kafougouna Koné et qui avait plaidé auprès d’ATT pour qu’il soit promu Inspecteur général de « Peau lisse »pardon Police en 2011) connu pour ses rancunes féroces. En décidant d’assassiner l’avenir de  ces sept chefs de famille en ces périodes tourmentées de la vie socioéconomique du pays, Baba Diarra vient de démontrer toute son intolérance et sa méchanceté foncière. Pourtant le natif d’Ouolofougou a effectué le pèlerinage à la Mecque pendant 10 ans en tant délégué de la filière gouvernementale.  Aux dernières nouvelles les deux agents (toutes des femmes) chargés du nettoyage de la fédération seront aussi remerciés à la fin de l’année ainsi que les deux gardiens civils dont le vieux Madou qui sert depuis plus 20 ans. Et c’est cela la réconciliation prôné par Baba.

 

 

Un président méchant et rancunier

Autre attitude déplorable c’est le mépris total et incompréhensible de ce policier à l’égard de 6 ligues régionales sur  9 à plus forte raison de tenir ses promesses  depuis sa prise de fonction alors qu’il a rencontré à deux reprises les autres acteurs du football notamment les journalistes sportifs, les médecins, les présidents des clubs, les supporters, les anciens footballeurs et les  entraineurs. En effet Baba Diarra n’a pas encore digéré du fait que ces 6 ligues l’aient boudé au profit de son prédécesseur lors de l’assemblée générale élective des 7 et 8 Octobre 2013 à Mopti. Croyant faire du mal, Baba viole les statuts de la fédération en créant une nouvelle commission où il nomme un de ses hommes pour mieux s’enrichir sur le dos du football malien.  Au lieu de chercher et de poser des jalons de développement du sport roi, Baba Diarra en vrai flic, continue de nuire à l’ancien bureau fédéral comme si lui a été blanc comme neige dans les différentes fonctions qu’il a occupées durant sa carrière de fonctionnaire notamment à Sélingué, à la direction financière et matérielle du ministère des Anciens Combattants, comme chef de Cabinet du ministère de l’administration territoriale, comme président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako, comme coordinateur  du pèlerinage de la filière gouvernementale pendant plus de dix ans, comme membre de la fédération malienne de football de 2007 à 2009. Peut-il juré sur le coran que tous ces comptes sont bons ?  Le drame dans tout cela c’est lorsque ce natif de Ouolobougou  refuse de s’assumer (comme tout bon responsable) et toujours prêt à dire «Je ne suis au courant de rien, demandez telle ou telle personne ».  En tout cas à cette allure, le football malien risque de tomber dans l’abysse par la faute d’un homme  férocement haineux et un revanchard avide

Sadou Bocoum

 

SOURCE: Mutation

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