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GESTION CHAOTIQUE DE L’IUG : Le cri de détresse des responsables syndicaux

Les comités syndicaux de l’IUG ont animé une conférence de presse le vendredi 15 mars 2019, à Torokorobougou. Elle était animée par Waly Badji Sissoko, secrétaire administratif du Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) et Moussa Kéita, secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec). Plusieurs meneurs syndicaux ont pris part à cette conférence.

 

L’objectif de cette conférence de presse était de décrier la mauvaise gestion du directeur de l’Institut universitaire de gestion. Ainsi pour arrêter l’hémorragie qu’il provoque depuis son arrivée à la tête de l’IUG, les dirigeants des comités syndicaux ont demandé aux plus hautes autorités pays et en particulier celles en charge de l’enseignement supérieur et de l’innovation de prendre leurs responsabilités pour éviter le pire. L’IUG serait devenu l’entreprise personnelle de l’actuel directeur.
Selon les responsables des deux syndicats, de sa nomination en 2016 à aujourd’hui (soit moins de 3 ans), l’actuel DG de l’IUG, Dr. Badra Macalou, a réussi à détruire tout ce que ses prédécesseurs ont construit pendant des dizaines d’années. L’IUG, l’un des fleurons de l’enseignement supérieur au Mali, est dans un état de déliquescence et de morosité totale.
Un véritable cri de détresse pour l’avenir de cet établissement d’enseignement supérieur et professionnel. Selon eux, Dr. Maclou est le parrain d’une bande de mafieux constituée de quelques membres du comité Snesup sortant et une administration parallèle créée à dessein. Pour eux, cette bande est son bras armé pour ses affaires personnelles et pouvoir imposer son hégémonie sur la structure.
Pour les syndicalistes, durant plus de deux ans, il a gouverné de façon médiocre à travers le mensonge, le dénigrement, l’intimidation, les complots, les coups bas, les frustrations et l’indignation.
Ils ont ajouté que Dr. Badra Macalou a mis en lambeau le tissu social de l’IUG. Pour dénoncer ce machiavélisme, selon eux, ils ont pris conscience de façon collective et se sont levés pour mettre fin à ce mandat chaotique de l’ancien bureau syndical qui était complètement à la solde du directeur, et dont ce dernier se servait comme arme de poing.
Une fois mis en place le 11 janvier 2019, le nouveau bureau syndical s’est vite mis à la tâche afin de sauver ce qui peut l’être et faire sortir l’IUG du gouffre dans lequel Dr. Macalou l’a mis. Le personnel administratif et technique n’était pas resté en marge de cette prise de conscience collective. D’ailleurs, c’est leur syndicat le Snec-IUG qui a été le premier à écrire aux autorités une lettre de protestation contre les agissements et les comportements du Dr. Macalou.
Selon les responsables du nouveau bureau, le directeur n’a pas reconnu le nouveau du bureau du syndicat et refuse à celui de s’impliquer dans la gestion financière de l’Institut. Il a même ouvert un compte parallèle à ORABANK pour des intérêts personnels en plus du compte officiel de la BDM.
Selon Waly Badji Sissoko, à l’IUG, c’est la mésentente totale : plus d’études, l’état des classes est dégradé, les équipements sont inexistants et la formation est totalement au rabais. M. Sissoko a appelé les autorités compétentes à prendre des précautions et assainir l’Institut, sinon l’IUG est en train de mourir à petit feu.
Pour Moussa Kéita, la gestion pédagogique, financière, administrative est parallèle, l’IUG, on ne sait plus qui fait quoi, car l’actuel directeur Dr. Macalou est le seul qui est au début et à la fin de toutes les activités. Selon les conférenciers, parmi les actes et comportements néfastes du directeur qui bloquent le fonctionnement correct de l’IUG, il y a le non-respect de l’organigramme et le transfèrement illégal des prérogatives des chefs de DER à une administration parallèle créée à dessein ; l’ouverture au nom de l’IUG d’un compte bancaire parallèle à ORABANK dans lequel séjournent les sous de l’établissement moyennant un intérêt de 3 % versé au directeur ; l’agression verbale de certains camarades ; l’immixtion du directeur dans les affaires électorales et syndicales ; les intimidations et les harcèlements de certains enseignants et du personnel administratif ; la rupture totale du dialogue avec le comité Snesup.
Pour se faire entendre, les comités syndicaux ont décidé d’adresser un préavis qui de droit. La balle est maintenant dans le camp des autorités compétentes pour réagir et assumer leurs responsabilités pour faire sortir pour sortir l’IUG de la situation difficile.

Kadi et Boncane Maiga.

Le point du Mali

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