Pour le regroupement des anciens de l’AEEM, dénommé (génération espoir Mali- GEM), ceux qui aujourd’hui crient haro sur le bodet des autorités actuelles étaient il y’a seulement quelques mois, les défenseurs les plus virulent de ces mêmes autorités. Toutefois, la GEM prévient que ces hommes et femmes qui agissent pour leurs seuls intérêts personnels, trouveront le peuple vaillant du Mali sur leur chemin, pour mettre fin à leur sordide complot.
La déclaration a été faite à la faveur d’une conférence de presse tenue la semaine dernière au Patronat en présence des responsables de la GEM et plusieurs anciens membres de l’AEEM. Dans cette conférence, les acteurs ont dénoncé et condamné avec la dernière rigueur cette tentative de déstabilisation et de fragilisation de nos institutions républicaines. A les croire, cette marche est guidée par la haine et renforcée par une velléité d’estomper notre démocratie et mettre fin aux institutions légalement mises en place, met de côté tous les problèmes que traversent notre pays. “Qu’ils ne se trompent point, le Mali ne se résume pas à leurs personnes encore moins à leurs rêves qu’ils prennent pour des réalités”, a laissé entendre, un des responsables de la GEM, Alkédi Touré. Selon lui, notre pays n’a que trop souffert de la trahison de ces individus qu’une fois privés des délices du pouvoir se transforment comme par enchantement en hommes vertueux pour défendre des idéaux aux antipodes de leur conviction qu’ils n’ont d’ailleurs jamais possédés. “Qu’ils sachent qu’ils trouveront sur leur chemin des patriotes et les vrais acteurs de l’avènement de la démocratie pour faire échouer leur funeste complot contre notre pays, le Mali”, a-t-il lancé.
La GEM estime qu’en ce moment, le Mali a besoin de plus de solidarité, d’amour d’accompagnement de la part de tous ses enfants.
L’association a saisi l’occasion pour exprimer toute sa solidarité et sa compassion à la famille et aux amis politiques du Président de l’URD l’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, enlevé par des bandits sans foi, ni loi depuis le 25 mars 2020. Elle demande aux plus hautes autorités de notre pays d’user de tous les voies et moyens pour sa libération immédiate et sans condition.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune