Depuis quelques années, les autorités s’activent contre la désertification à travers des activités de plantation d’arbres. Ces programmes sont aussi accompagnés par des campagnes de promotion du gaz butane. Objectif : diminuer l’utilisation du charbon considérée comme l’une des causes de la déforestation dans notre pays.
Mais le hic est que les autorités et les opérateurs économiques incitent les populations à l’utilisation du gaz butane en lieu et place du charbon, en oubliant de les sensibiliser sur la bonne utilisation et les dangers de ce gaz. Aujourd’hui, il urge de trouver des voies et moyens pour sensibiliser les populations sur l’usage du gaz butane. Quand on sait que la mauvaise utilisation de ce produit tourne, très souvent, au drame dans les familles.
Rappelons que quelques jours avant la fête de tabaski, le gaz butane a tué toute une famille à Kati. Samedi dernier, c’était le même scenario dans une famille à Kalabancoro-Kabala.
Ce jour-là, aux environs de 19 heures, l’aide-ménagère a voulu faire le feu pour réchauffer le repas. Il se trouve que le gaz butane faisait une fuite et la maison a pris feu. C’est le sauve-qui-peut. Résultat : aucun membre de cette famille n’est sorti indemne. Un enfant de deux ans qui s’y trouvait est décédé sur le champ.
Les Huit autres membres de la famille y compris l’aide-ménagère ont été hospitalisés. Aux dernières nouvelles, le chef de famille qui était venu de l’Espagne, il y a 10 jours, pour fêter aux cotés de sa famille, a succombé de ses blessures, ce mardi.