Le week-end dernier, précisément le samedi 13 octobre 2018, des Infirmiers de l’ASACOGA de Garantibougou, District médical de Kalaban-Coura, n’étaient pas sur place. C’est une patiente qui a constaté les faits. Selon ses explications, elle s’est rendue à la structure.
À la rentrée, elle perçoit un Homme qui fermait la porte à clef. Au même instant, les Boutiquiers sis aux alentours l’ont alerté crié en lui faisant comprendre qu’il n’y a personne dans le Centre pour l’accueillir. Cette Dama s’est rendue pour une consultation et elle est arrivée au Centre hospitalier dans l’intervalle de 10H et 11Heures. Mais, malheureusement pour elle, aucun Docteur n’était sur place dans le CSCOM. «Je n’avais pas de force. Donc, je n’ai pas cherché à comprendre», a-t-elle confié à votre fouineur. Selon des témoignages concordants, les patients venaient ; mais, les portes du CSCOM étaient hermétiquement bouclées à clefs. Ainsi, les patients qui étaient à l’intérieur et leurs accompagnateurs ont été tous pris en otages durant des heures.
Notre interlocutrice nous explique qu’elle a été obligée de se rendre finalement dans une pharmacie où un Docteur pharmacien la diagnostiqué et a trouvé qu’elle souffrait de paludisme. Du coup, il conseilla des médicaments sur ordonnance prescrite et qu’elle a payée sur place.
L’histoire racontée à des voisins sans surprise, l’une de ses interlocutrices lui dira: «C’est là-bas, dans ce CSCOM, que tu pars ? Ils ne sont pas sérieux». Malheureusement, ce cas n’est pas isolé. Au Mali, en plus de l’absence des Docteurs de ce centre de santé de Garantibougou et du comportement honteux du personnel, d’autres cas sont enregistrés dans des structures sociosanitaires ce qui provoque des sources de tensions et de désolation partout. L’accueil n’est pas agréable et certains infirmiers ne sont pas à la hauteur.
Le Fouineur
Le Combat