Le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de Gao, Ibrahim Arboncana Maïga, a lancé officiellement le 25 février, non loin de l’hôtel de ville, des activités relatives aux travaux à haute intensité de main d’œuvre (Himo). L’initiative se voulant une réponse au chômage des jeunes, son lancement a réuni des jeunes demandeurs d’emploi, des représentants des services techniques, des partenaires de l’APEJ et des responsables politiques et administratifs de Gao.
Ces travaux à haute intensité de main d’œuvre prévoient le curage des caniveaux, le balayage et le ramassage des ordures, etc. Ils ont été initiés par l’Agence pour l’emploi des jeunes (APEJ) avec l’appui du ministère de l’Action humanitaire, de la Solidarité et de la Reconstruction du Nord. Ces activités doivent renforcer l’employabilité des jeunes et, spécifiquement, l’approche « Himo ».
Le 2è adjoint du maire de la commune urbaine de Gao, Sidi Yéhia Touré, s’est réjoui du lancement de cette composante I du Programme emploi des jeunes. L’activité va constituer une bouffée d’oxygène pour les jeunes désœuvrés de la commune. L’édile s’est dit convaincu que l’initiative permettra de redonner à la Cité des Askia, sa coquetterie d’antan.
Le coordonnateur régional de l’APEJ de Gao, Mahamadou Tamboura, a souligné que l’emploi des jeunes est un défi majeur avec environ près de 200 000 nouveaux jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. Ces travaux à haute intensité de main d’œuvre vont permettre de distribuer des ressources à la main d’œuvre locale.
Le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de Gao, Ibrahim Arboncana Maïga, a rappelé diverses actions soutenues par l’APEJ en 7è Région : l’installation de 92 jeunes sur le périmètre maraîcher de Tacharane, l’octroi de financements à 75 jeunes pour un fonds de démarrage dans le cadre du volet entreprenariat du Projet de développement des compétences et emploi des jeunes (PROCEJ), la formation et la sensibilisation de 210 jeunes en entreprenariat.
Les activités lancées le 25 février vont permettre à l’APEJ de toucher des milliers de jeunes dans chacun des cercles d’Ansongo, Bourem et Ménaka et dans la commune urbaine de Gao.
M. B. CISSE
AMAP-Gao
Source : Essor