Hors micros et caméras, le Tchadien Idriss Déby Itno et son homologue mauritanien Abdel Aziz ont dénoncé volontiers les carences militaires de leurs partenaires, considérés comme les “maillons faibles” de la chaîne G5 : le Mali, le Niger et le Burkina Faso, rapporte le journal l’Express.
Un autre non-dit complique la donne
Au sommet de nations jeunes et fragiles, jalouses de leur souveraineté, persiste une forme de réticence envers le partage d’informations “sensibles” comme à l’égard de l’ouverture des frontières aux troupes alliées, deux préalables à la mise en œuvre d’une coopération efficace.
L’Algérie ne supporte pas « l’ingérence de la France »
Sur le même registre, l’hypothèque algérienne pèse lourd. Pour d’évidentes raisons politico-historico-affairistes, le clan des galonnés qui, dans l’ombre du spectre Abdelaziz Bouteflika, tire les ficelles, ne supporte pas “l’ingérence” française dans son arrière-cour sahélienne. D’où sa mansuétude insolite à l’égard de caïds djihadistes enclins à naviguer dans les confins sud du pays, quitte à s’y planquer ou à s’y ravitailler.
Avec l’Express