Alors que le Mali, le Niger et le Burkina Faso refusent toute négociation avec les terroristes, l’Algérie offre une passoire au niveau de sa frontière avec le Mali.
La lutte antiterroriste dans le sahel montre l’écart entre les pays. Alors que le Mali, le Niger ou le Burkina Faso sont engagés à enrayer le terrorisme, le voisin algérien donne une chance aux terroristes de se repentir.
Officiellement en Algérie, on parle de l’ouverture de routes sécurisées afin d’offrir une chance aux terroristes algériens venus du Mali à déposer les armes. C’est un communiqué du ministère algérien de la Défense qui a annoncé la reddition dimanche d’un terroriste armé aux autorités militaires dans l’extrême sud du pays, soit près de la frontière avec le Mali. “Un terroriste s’est rendu, aujourd’hui 20 octobre 2019, aux autorités militaires à Tamanrasset “, a indiqué le ministère algérien de la Défense, précisant qu’il s’agit du dénommé “Nadji Abderrahmane, dit Mohamed. Ce dernier avait rallié les groupes terroristes en 2012”.
L’Algérie a déployé des dizaines de milliers de soldats aux frontières sud afin de contrecarrer l’intrusion de terroristes et d’armes, en raison dit-elle, de l’instabilité au Mali et en Libye, pays voisins. Quelle est la nature de la collaboration avec les forces maliennes et autres? C’est là où il faut bien douter de la volonté de l’Algérie de lutter contre le terrorisme. Difficile également pour les pays poches de partager les renseignements, ce malgré les multiples sollicitations, l’Algérie garde toujours ses distances avec le G5 Sahel.
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