Après plusieurs grèves (grève de 72 heures et celle de 120 heures), sans avoir gain de cause, les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 les syndicats de l’éducation veulent commencer une grève de 240 heures à partir de ce lundi.
Les enseignants estiment que les négociations avec le gouvernement n’a pas permis jusqu’à présent de trouver un accord sur leurs revendications. Pour rappel, dans leur préavis de grève, les syndicats exigent l’octroi d’une prime de documentation, l’octroi d’une prime de logement. En outre, les syndicats exigent non seulement l’adoption immédiate du projet de décret portant plan de carrière du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale en Conseil des ministres ; mais aussi, la finalisation du processus de régularisation administrative et financière des sortants de l’ENSup (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’ENI et IPR-IFRA (ainsi que toutes les grandes écoles : ENI, IPR-IFRA, ENETP, conservatoire Balla Fasseké). Les syndicats demandent aussi l’application effective et immédiate du Décret N°2016.0001/P-RM du 15 janvier 2016, fixant les conditions et les modalités d’octroi de l’indemnité de déplacement et de mission. Les syndicats revendiquent la relecture immédiate du Décret N°529/PRM du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3. L’un des points soulevés par les syndicalistes est l’organisation sans délai de l’élection professionnelle du secteur de l’Education et la création des organes prévus par décret N°2018.0067 P¬PM du 26 janvier 2018,fixant les modalités d’application du statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale. Par ailleurs, les syndicats souhaitent l’annulation des Décrets N°2018.08001P-RM du 19 octobre 2018, fixant les attributions spécifiques des membres du Gouvernement et N°2018-0801/P-RM du 19 octobre 2018, portant répartition des services publics entre la primature et les départements ministériels. Ils veulent aussi l’intégration dans le corps des enseignants du personnel non enseignant en classe et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat.
Source: Lerepublicainmali