Le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESUP) projette une grève de 48 et de 72 heures à partir du 3 novembre prochain (du 3 au 4 novembre et du 10 au 12 novembre 2020). Un premier dossier brulant dans les mains du tout nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Amadou Keita.
Le préavis de ce mouvement de grève du SNESUP a été déposé, le 9 octobre dernier, par le Comité exécutif sous la houlette de son secrétaire général, Dr. Abdou Mallé, et rendu public le lundi dernier à travers un communiqué. Selon le communiqué, les causes de cette grève sont, entre autres, la lenteur dans l’application des points 2 et 4 du protocole d’accord du 18 mai 2017, la violation des articles 66 et 97 du statut des enseignants chercheurs relatifs à l’application de l’augmentation de 20% de la grille indiciaire de 3 ans de l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires, la non application de la prime de la recherche, le blocage de la situation administrative et financière des agents de l’IER. Il faut ajouter l’opération de retenue arbitraire sur les salaires des doctorants de l’INFSS et le retard chronique dans le payement des heures supplémentaires.
Le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur exige également l’intégration de 59 travailleurs contractuels de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans la fonction publique issus des 502 et la gestion des dossiers des contractuels en instance.
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