Sur l’initiative du Réseau Mali Médias en partenariat avec la Commission nationale des cultures africaines et de la francophonie, le grand Hôtel de Bamako a abrité le dimanche 4 mai 2017 une conférence-débats sur le thème : »Francophonie, missions, domaines d’interventions et organisations’’.
Cette conférence-débats avait pour objectif de faire le bilan de la Francophonie depuis sa création, ses missions et de présenter les perspectives.
C’était en présence du représentant du chef d’Etat auprès de la Francophonie, Moustaphe Dicko ; et d’Adama Ouane, ancien ministre de l’Education du Mali ; Hamidou El Hadji Touré, président du réseau Mali médias et de plusieurs personnalités.
A l’entame de cette conférence, M. Dicko a indiqué que cette activité s’inscrit dans un contexte particulier de l’histoire de la Francophonie, avant d’ajouter que cette rencontre constitue un moment important pour les pays francophones afin de discuter et échanger sur la vie de leur organisation commune.
Après cette introduction, le conférencier a inscrit cette activité dans un contexte mondial caractérisé par une affirmation de plus en plus des espaces géoculturels et des aires linguistiques, devenus outils d’influence et de puissance économique.
Un contexte mondial porteur d’un possible renouveau pour la francophonie ou son effacement progressif. Poursuivant son intervention, il a souligné qu’il est temps pour les francophones de faire vivre un sentiment d’appartenance et de mettre en mouvement une communauté d’intérêts.
Cette Francophonie de projets s’incarne aussi bien sur le plan culturel, scientifique, politique et économique. Il s’agit là pour les pays francophones, de s’unir pour créer un nouvel élan d’intégration au sein de la communauté en convergeant sur des contenus et des institutions francophones.
Après cette présentation sur les missions, domaines d’interventions de l’OIF, le public a eu droit à la parole pour ses observations et questions. Ainsi, beaucoup dans leurs interventions ont dénoncé le comportement de la France, monopolisant la Francophonie et bénéficiant de tous les avantages qu’elle génère au détriment des autres pays comme le Mali. Pour d’autres, c’est la France qui doit être au-devant de la promotion de la langue française, et non les pays francophones.
Des intervenants ont aussi encouragé cette dynamique du Réseau Mali médias et ses partenaires qui vise à informer les francophones sur la vie de leur institution en vue de susciter en eux le sentiment de s’unir pour construire un avenir commun.
La rédaction
