La police Française a découvert un vaste réseau de prostituées nigériane. Les enquêtes menées depuis plusieurs mois ont permis d’arrêter 50 prostituées installées dans trois villes françaises.
Finalement, les 15 mois d’enquête menée par la police ont porté des fruits. Les policiers Français ont réussi à démanteler un réseau de prostituées nigérianes qui étaient installées à Lyon, au Havre (ouest) et à Nîmes (sud), rapporte l’AFP. C’est une cinquantaine de victimes que la police française a réussi à prendre dans ses filets grâce à l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) de la police judiciaire.
» Une cinquantaine de victimes ont été identifiées mais il y en a certainement beaucoup plus « , a déclaré Jean-Marc Droguet, le patron de l’OCRTEH, interrogé jeudi par l’AFP, avant de préciser qu’ « il n’y a pas de mineure« .
D’après les enquêteurs c’est dans une trentaine de camionnettes que les jeunes femmes étaient forcées de se prostituer dans le quartier Gerland de Lyon. A leur arrivée en France, elles se voyaient assigner une dette de 30.000 euros qu’elles devaient rembourser. » Cela leur laisse penser qu’elles s’en sortiront un jour« , a fait savoir M. Droguet.
En dehors de cette somme, il y avait des frais d’hébergement et des facturations diverses dont celle des camionnettes qui étaient payées à 50 euros la nuit.
Ce réseau récoltait entre 100.000 et 150.000 euros par mois, et l’argent était transféré « très rapidement » vers le Nigeria, les enquêteurs n’ont saisi que 22.000 euros, a-t-il poursuivi.
« On a le sentiment que ces réseaux se structurent« , a commenté Jean-Marc Droguet, rappelant que la prostitution nigériane est « très active sur le territoire national, dans les grandes agglomérations« .
Source: afrikmag