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France: Macron et la « Junte française »… en attendant le chaos !

Confronté à un pays en pleine crise, qui semble de plus en plus marcher sur la tête et obsédé par le politiquement incorrect, Macron dans un semblant de posture victimaire a jugé la France et la macronie de « Cul par-dessus tête ». Un ras-le-bol généralisé d’échecs en tous genres.

Grogne sociale passagère ou profonde ?
Il était inscrit sûrement dans les annales de l’histoire de la France, qu’un jeune Président nommé Emmanuel Macron précipitera ce pays dans l’abîme pour éteindre complètement cette « France des lumières » qui jadis resplendissait dans le monde. Jamais, sous la Vè République, la France n’a été autant secouée que sous la macronie par des événements aussi douloureux de nature à mettre en périls les fondements même de cette « France des libertés ».
Grogne sociale passagère ou profonde ? En tout cas, ce qui se passe actuellement en France est complètement débile et ahurissant au point de faire perdre la tête à la « junte française »: (1) blocage dans les raffineries (avec pour conséquences les envolées des prix de l’électricité et du gaz et le manque de l’essence ou les raffineries et dépôts demeurent à l’arrêt et plus d’un quart des stations-service « en difficulté »); (2) crise énergétique avec pour conséquences 26 réacteurs nucléaires en pause ou en arrêt ; (3) inflation et multiples appels à la grève. Comme si cela ne suffisait pas, la grogne atteint la rue avec la marche avant-hier dimanche de la Nupes « contre la vie chère et l’inaction climatique » où les observateurs ont dénombré plus de 5000 manifestants mécontents de la politique sociale de Macron (Qu’on ne me parle pas de gilets jaunes, ici). Des votes pour la poursuite du mouvement ont lieu à chaque relève. La CGT compte poursuivre le mouvement jusqu’à demain mardi, journée de « mobilisation et de grève » interprofessionnelle à laquelle ont aussi appelé FO, Solidaires et la FSU.

Côté politique, la majorité relative devient de plus en plus insoumise et Macron va jusqu’à supplier Les Républicains de l’aider à contrer le Front national qui surfe sur cette incapacité de la «Junte française » à relever les défis qui l’assaillent. En ces temps troublés et face à ce «cocktail détonnant » au risque d’explosion sociale, la « junte française » peine à appréhender le degré de sensibilité du pays. Manque de vision ou de volonté politique ?

Desseins politiques
machiavéliques
Ces crises à répétition viennent de prouver encore une fois que Macron ressemble à un loup solitaire qui n’écoute que lui-même, car il ne fait confiance qu’à sa pensée unique, toujours la meilleure en raison de son orgueil démesuré qui l’empêche d’entendre et de voir la vérité en face. Son masque de «chef» est tombé, son autorité s’est écornée, montrant ses faiblesses, ses failles, son insincérité, ses incohérences dans ses propos.
Macron, pour toute réponse, affirme que l’exécutif reste attentif alors que dans sa majorité, qui fourmille comme un panier de crabes, on estime volontiers qu’il y a un climat de peur, de morosité et d’angoisse dans la population. Alors, que vaut bien ce mépris de Macron, face à la montée des périls des français ? Cette attitude désinvolte face aux revendications populaires n’exprime-t-elle pas le ras-le-bol politiquement incorrect du chef de la « Junte française » Macron, embourbé qu’il est dans la guerre de l’Ukraine qu’il perd de jour en jour le contrôle ?
Or, aussi machiavélique que cela, les effets de la guerre en Ukraine étaient pour Macron plus des prétextes permettant de faciliter l’accaparement des grognes sociales par sa majorité pour en faire un sujet de campagne législative, et ce, afin de générer plus de dividende. Cet accaparement devra se fera au détriment de Melechon et de Marine Le Pen, et devra faciliter un contrôle strict de l’Assemblée nationale. Résultats : Il a exacerbé la grogne sociale et a perdu la confiance des français à l’Assemblée nationale qu’il menace de dissoudre en cas de motion de dissolution de l’Opposition. « Il a compris, depuis l’échec des législatives, que c’était fini, que sa succession avait commencé, que sa parole était moins entendue. Et il n’a pas envie d’être celui qui remettra les clés de l’Élysée à Marine Le Pen, dans cinq ans », confie un fidèle, qui y voit l’explication de sa récente menace de dissolution de l’Assemblée Nationale en cas de motion de censure de l’Opposition, lit-on dans un journal français.
Et aussi machiavélique que cela, comme pour détourner l’attention des français sur cette mauvaise gouvernance, Macron crée le « buzz » de son « départ anticipé » dont les journaux français s’en sont délectés à cœur joie. Un scénario de politique-fiction distillé depuis peu par certains cercles (très) rapprochés du pouvoir où d’aucuns imaginent le chef de la « Junte française » claquant la porte avant 2027, sur un référendum avorté ou des législatives anticipées perdues. Incroyable, non ? Comment peut-on être cynique aussi politiquement ? Comme s’il s’était mis d’accord avec Dieu qu’il sera président de la République jusqu’en 2027.

En attendant le chaos qui sonne à la porte de la France et de la macronie, les jours à venir nous diront pourquoi cette précipitation et quel est l’agenda caché de Macron, le chef de la « Junte française ».

Par Mohamed SACKO
Journaliste

Source: Info- Matin
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