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France/Afrique : « La France n’a plus de pré-carré »

Le président français Emmanuel Macron va se rendre cette semaine au Gabon, en Angola, au Congo et en République démocratique du Congo. Dans ce cadre, hier, il a présenté, depuis l’Elysée, sa stratégie pour l’Afrique pour les 4 ans à venir afin d’« approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent ».

Le président français Emmanuel Macron a tiré les leçons du sentiment anti-Français qui gagne tout au moins l’Afrique de l’ouest. Cette semaine, il entame sa 17è visite en Afrique, ce qui portera son compteur des pays africains visités à 21.

A la veille de ce déplacement, devant un parterre de partenaires et de journalistes, il a décliné ce qu’il a appelé sa stratégie pour l’Afrique pour les 4 ans à venir. Macron a reconnu que l’Afrique n’est pas un contient uni et homogène, qu’il n’y a pas une réalité unique africaine. Il dira que, pour ce qui est du partenariat avec le continent, « la France n’est en compétition avec personne ». De façon lucide, il reconnaîtra les erreurs commises dans le partenariat, mais, dira qu’en droite ligne du discours prononcé à Ougadougou, le 28 novembre 2017, dans lequel il avait marqué sa volonté de tourner la page avec la politique africaine postcoloniale de la France, empreinte de collusions politiques et de liens sulfureux, la France va développer un partenariat avec les pays africains. Dans ce sens, il citera déjà des actions concrètes comme des restitutions de patrimoines, le retrait du conseil d’administration de la Bceao et l’accompagnement dans l’autonomisation du F CFA…

« L’Afrique n’est pas un territoire de compétition ou de rente. La France n’a plus de pré-carré en Afrique », dira-t-il en précisant que même dans le cadre des bases militaires et des soutiens militaires, il y aura une réorientation en fonction des demandes des Etats. Certains seront des académies et d’autres des bases conjointes.

La France, pour redorer son blason, ne va plus laisser le champ de la communication libre. Macron a annoncé une subvention dans ce sens, et une redynamisation des instituts Français et des formations universitaires et techniques.

Au passage, les « putschistes », Wagner, chacun en prendra pour son matricule.

Alexis Kalambry

Source : Mali Tribune

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