Djamel Benhamdi avait rejoint en 2012 des groupes islamistes maliens qui combattaient les forces gouvernementales.
Le 1er mars 2013, ce Grenoblois d’origine algérienne sort seul d’une grotte de la vallée de l’Ametetai, au nord-est du Mali, pour aller au devant de militaires français de la force Serval, qui passaient par là.
Il assure ne jamais avoir combattu
Il n’a ni mangé ni bu depuis trois jours et est à bout de forces. Les militaires français craignent qu’il ne s’agisse d’un kamikaze et le forcent à se déshabiller avant de l’interpeller.
Interrogé peu après, il explique avoir rallié le Mali via l’Algérie pour faire le djihad, mais n’avoir pas adhéré aux conceptions et aux méthodes des groupes islamistes qui combattaitent sur place. Il assure ainsi ne jamais avoir combattu.
Changement de version
A l’audience, il est revenu sur ces déclarations faites aux militaires, aux enquêteurs et au juge, et a affirmé avoir rejoint le Mali pour y prendre des cours de récitation du Coran, mais en aucun cas pour y combattre.
Il a expliqué avoir été enlevé par des jihadistes, qui l’auraient retenu durant plusieurs semaines, sans pour autant en faire un otage.
SOURCE / RTL