Le forum de Paris s’est ouvert le mardi 12 novembre 2019 à Paris. Pour cette 2e édition, ils sont une dizaine de chefs d’État africains, dont Ibrahim Boubacar Kéita, à y prendre part.
La paix et la sécurité, le développement, l’éducation, sont entre autres les grands sujets abordés à l’occasion de cette énième édition du Forum de Paris.
Près de 6000 personnes prennent part à cette deuxième édition du Forum de Paris sur la paix. Pour cette édition 2019, toutes les discussions se tiendront sur le multilatéralisme et les grandes questions touchant la gouvernance mondiale.
Parmi les dizaines de dirigeants présents en France pour cette rencontre annuelle, on a le président tchadien Idriss Déby ; celui du Cameroun, Paul Biya ; du Congo, Félix Tshisékédi ; du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, etc.
Initiée en 2018 par le président de la République française, Emmanuel Macron, cette rencontre intervient en 2019 dans un contexte assez particulier dans le monde. Elle coïncide avec la montée d’un cran de l’insécurité dans le Sahel ainsi que d’autres formes de violences dans le monde.
Après des attaques successives contre des positions de l’armée maliennes ainsi que des forces étrangères venues aider le Mali, la France a aussi annoncé le lancement de l’opération Takuba, une nouvelle opération anti-terroriste dans la zone sahélienne.
Les frontières Mali-Niger-Burkina seront les champs d’intervention de cette force, selon les explications de Florence Parly, ministre française des Armées qui étaient en visite dans le Sahel la semaine dernière.
« Afin de lutter contre les groupes terroristes dans le Sahel, la France a annoncé une nouvelle opération anti-terroriste dans la région. Mais à Sévaré dans la région de Mopti, cette annonce n’est pas accueillie avec ferveur par la population. Celle-ci estime qu’elle sera “une opération de plus”. Pour certains habitants, il faut plutôt focaliser les efforts sur l’opérationnalisation de la force conjointeduG5 Sahel », lit-on sur le site internet de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP).
Le déploiement de cette force occupera une partie des discussions à l’occasion de cette deuxième édition du Forum.
Lundi 11 novembre 2019, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, n’a pas manqué de rappeler les défis majeurs dans le monde. Ils sont crises économiques, géostratégiques, de solidarité. Il va jusqu’à évoquer des risques de scission du monde. M. Guterres préconise alors la coopération entre les États comme solution.
Fousseni TOGOLA
Source : LE PAYS