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Formation d’un gouvernement au Mali: IBK consulte, l’opposition prépare des propositions

Au Mali, après la démission du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga, le président a engagé des consultations afin de le remplacer. Ibrahim Boubacar Keita a reçu vendredi des représentants de la majorité. Et hier samedi, ce sont essentiellement des représentants de l’opposition qu’il a reçu pour parler notamment de la situation politique du pays, et de la formation du futur gouvernement. L’opposition elle


Après près d’une heure d’entretien avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, le représentant de la Coalition des forces patriotiques, le regroupement des partis d’opposition, donne ses premières impressions. « Il nous a dit qu’il a entendu les colères et qu’aujourd’hui il souhaiterait, effectivement, un compromis qui permettrait de rassembler opposition et majorité, donc la classe politique et aussi la société civile, pour faire face aux différents défis », déclare Housseini Amion Guindo.

Tout en réclamant un dialogue national, l’opposition malienne est prête à faire des concessions pour la sauvegarde de la cohésion nationale. « A ce stade, il est effectivement important qu’on fasse table rase de toutes les susceptibilités, de tout ce qui peut freiner cette cohésion. Donc, aller sur la base des compromis pour essayer de mettre le Mali en avant, de continuer », poursuit Housseini Amion Guindo.

D’après nos informations, les opposants maliens pourraient écrire ce dimanche au président IBK, pour clairement indiquer les conditions dans lesquelles ils pourraient participer à un gouvernement d’unité nationale ou à un schéma de sortie de crise.

Pour l’opposition, la démission du Premier ministre n’était qu’une étape .

La démission, jeudi, du Premier ministre Soumeïlou Boubeye Maïga n’est qu’une étape souligne l’opposition malienne dans un communiqué. La priorité pour elle est  « d’instaurer un dialogue national inclusif pour un diagnostic profond des maux dont souffre le pays ». Et avant que ce dialogue voit le jour, l’urgence est à la signature d’un « accord politique de partage de responsabilité » selon les termes du communiqué.

Quel profil pour succéder au Premier ministre démissionnaire ? Un homme consensuel insiste Malick Touré, un des porte-paroles du FSD, le Front pour la sauvegarde de la démocratie qui regroupe une vingtaine de partis et une soixantaine d’organisations, et également président d’honneur de l’URD, le parti de l’opposant Soumaila Cissé. « Au Mali, il y a tellement de personnes de bonne volonté, il y a tellement de personnes capables de conduire ce gouvernement… L’idéal, aujourd’hui, serait de prendre une personnalité acceptée par tous, consensuelle.

« Il faut un gouvernement de mission »

Nous pouvons nous mettre d’accord sur des noms, aujourd’hui, pour conduire ce gouvernement de mission. Gouvernement de mission, cela suppose quelqu’un qui est respecté, quelqu’un qui respecte les autres, quelqu’un qui est écouté et qui sait écouter les autres. Il y a plusieurs hommes et femmes au Mali, aujourd’hui, qui font consensus. Que l’on soit de l’opposition, que l’on soit de la majorité, nous les respectons, nous les connaissons, nous leur faisons confiance ».

RFI: Vous pensez à qui ?

« Ah ! Moi, je ne peux pas… Si je m’avance je vais me faire des ennemis ! Mais j’ai plusieurs noms en tête et je sais que les responsables – les FSD -, comme moi, nous savons, au Mali, qui peut aujourd’hui diriger un gouvernement de mission. J’insiste sur le terme. On parle d’union nationale. Non. Un gouvernement de mission. C’est ça qu’il faut à l’heure actuelle ».

RFI

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