Ce n’est pas une surprise. L’International Football Association Board a autorisé, samedi 3 mars, l’assistance vidéo à l’arbitrage pour la Coupe du monde 2018. Cette décision devrait permettre à la Fifa, favorable à cette évolution, de mettre en place cet arbitrage vidéo en Russie au mois de juin et juillet.
Cette aide technologique porte uniquement sur quatre cas : valider ou non un but, attribuer ou non un carton rouge, analyser une action pouvant valoir penalty et corriger une erreur d’identification d’un joueur sanctionné. “Si nous pouvons aider l’arbitre…” Début janvier, l’instance avait tiré un bilan “très positif et encourageant” des tests depuis mars 2016, en Allemagne et en Italie, donc, mais aussi dans plusieurs compétitions internationales comme la Coupe des confédérations, ou encore dans les coupes nationales, en France et en Angleterre. L’expérimentation de cette technologie n’avait pourtant pas été exempte d’erreurs, de confusions, de décisions incomprises et de longues interruptions du jeu. Les mêmes éléments de langage sont repris par Gianni Infantino, président de la Fifa, qui se disait ainsi en début de mois “confiant et positif” pour l’autorisation de l’arbitrage vidéo, lors de la Coupe du monde et dans les autres championnats qui la voudront, comme la Ligue 1 en France la saison prochaine. “En 2018, nous ne pouvons plus nous permettre que tous les gens dans le stade et tous les gens devant un écran de télévision puissent voir en quelques minutes si l’arbitre a fait une grosse erreur ou pas, et que le seul qui ne puisse pas le voir soit l’arbitre. Donc, si nous pouvons aider l’arbitre, nous devrions le faire”, avait insisté Gianni Infantino.
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