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Focus : Vertus du dialogue

Les tensions et les débats actuellement en cours dans les états-majors des partis politiques qui ont donné le ton de la résistance face à la perspective de leur disparition volontaire ou forcée ne doivent pas aller au-delà ce week-end

…Et cette palpitante semaine qui a vu la classe politique malienne étaler ses divisions.

Dans ces instants là où l’avenir politique du Mali est en jeu, le dialogue doit primer. Pour cela, il faut ouvrir une fenêtre pour se parler. Sans cela, pas d’idées neuves et fraîches pour aspirer à une bonne bouffée d’oxygène dont tous ont besoin. Car le débat sur la nécessité de dissoudre ou de réduire leur nombre ne date pas d’aujourd’hui sinon jamais la charte des partis politiques au Mali n’aurait existé. Si complexe que soit la situation présente, les vertus du dialogue doivent primer. Si certains y voient une opportunité de rationaliser le paysage politique et de renforcer la gouvernance, d’autres y perçoivent une menace pour les libertés démocratiques. Le projet de loi portant abrogation de la charte ne signifie nullement la négation de leur statut de personne morale autorisée à compéter lors d’élections. La méthodologie de ces consultations à venir consisterait à former des groupes de travail autour de leur refondation. Une possibilité pour faire des offres de modalités sur la diminution de leur nombre en faisant usage de leurs propres prérogatives. Le Chapitre II de la Constitution du 22 juillet 2023 intitulé : « De la Souveraineté », prévoit en son article 39  que « Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions déterminées par la loi ». C’est de cette loi qu’il s’agit à présent de peaufiner dans le calme, la sérénité et le dialogue permanent. Tel était le but de la charte des partis initialement. Mais les partis ont omis les dispositions de l’article 37 de notre nouvelle Constitution qui stipule que : « La souveraineté nationale appartient au Peuple qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct ou indirect ou par voie de référendum ». Car « Aucune fraction du Peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ». Les développements ultérieurs seront déterminants pour l’évolution de ce débat et pour l’avenir du système partisan malien, au-delà des tensions perceptibles et des débats houleux au sein de la classe politique.

La Rédaction

Source: L’Aube
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