Les partis politique traditionnels en perte de vitesse, ils dominaient jadis la scène politique avant la transition, mais semblent avoir perdu une partie de leur base.
Dans la nouvelle configuration, en débat au Centre International de Conférences de Bamako (CICB), ces lundi 28 et mardi 29 avril 2025, pendant la phase nationale de la relecture de la Charte des partis politiques, ils auront leur mot à dire. Cet événement fait suite à des consultations préliminaires avec les forces vives de la nation… Pour être fixés sur leur sort, les partis ont dû répondre à l’invitation du Premier ministre pour accepter se pencher sur leur document mère. Objectif : appliquer les réformes issues des ANR et qui visaient à moderniser et moraliser le fonctionnement des partis. Si certains partis avaient boudé aujourd’hui, ils sont condamnés de se soucier de leur sort.
Au-delà de ces débats de fond et attentes, sans être exhaustif, on peut déduire que beaucoup de formations politiques vont choisir de rentrer dans les rangs, en restant dans le cadre légal. Les discussions de ce lundi devraient porter sur la mise à jour de la loi régissant les partis politiques afin de l’adapter au contexte actuel du Mali. Il y a le financement qui reste un point crucial du débat et devrait déboucher sur la moralisation et la transparence de la répartition des fonds publics alloués aux partis politiques. Les discussions liées à la démocratie interne en leur sein, la sélection des candidats aux élections, leur rôle dans l’éducation civique des électeurs et de leurs militants sont à cerner. Ce serait nécessaire pour instaurer des relations saines entre partis et État.
La Rédaction
Source: L’Aube