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FOCUS: Les fétiches d’IBK envahissent la capitale

Le «Malien» dit-on, croit aux fétiches qu’à Dieu. Ce message passe par l’existence de six (06) sociétés hiérarchisées chez les bambaras. Dès lors, on comprend la ruée des hommes politiques chez les féticheurs. Ainsi, selon les murmures de la capitale, Bamako serait envahi par les fétiches protecteurs du pouvoir RPM. La preuve ? Elle est patente.

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Sur les quatre flancs de la colline située sur la route Missabougou et Yrimadio, on aperçoit en gros caractères IBK. Selon toujours les mêmes murmures, ces écritures sacrées empêcheraient les Bamakois de prendre les rues (marches de protestation).

Les causes de l’échec d’IBK

Les vainqueurs ne sont pas toujours les meilleurs, mais ils l’ont  emporté dans une compétition ouverte impitoyable. De plus, leur triomphe est aussi précaire qu’un titre de champion du monde de boxe, dit-on.

Aujourd’hui, sans autre passion que la justice, sans autre parti pris que celui des pauvres, il faut simplement dire ce qui est. Le slogan : «Le Mali d’abord» (slogan électoraliste du candidat IBK) s’apparente à la publicité mensongère. Depuis son élection, aucun geste envers le peuple malien. Tout coûte cher ! Toujours, les mêmes qui se relayent les postes stratégiques et juteux. Le mode de gouvernance est le système ADEMA= absence de sentiment national. Faiblesse de l’Etat, absence de sentiment national et la précarité du régime constituent les trois explications à l’échec du président Ibrahim Boubacar Keïta.

Chez nos démocrates sincères et convaincus, la référence identitaire n’est pas la nation, mais le clan, la tribu, la phratrie au sens large. Ils ne sentent guère de devoir envers un Etat qui demeure une source de revenu. La faiblesse de l’Etat, l’absence de sentiment national et la précarité du régime accentuent la corruption. Voire le détournement de 153 milliards de nos francs des caisses de l’Etat en moins de deux ans d’exercice du pouvoir RPM. Avec le régime ADEMA (RPM, URD, PDES), la corruption est érigée en système de gouvernance (la liste des scandales financiers est démonstrative).

Quant à la pauvreté, elle est dramatique et toucherait toute la population. La ville de Bamako est cernée de 24 quartiers spontanés. Le chômage est généralisé. Un pays de consommation sans industrie.

Le président de la République offre six (06) véhicules neufs à la société civile

De plus en plus, nous assistons à l’implication de notre société civile dans les affaires de l’Etat, leur impact sur la population reste mitigé. La société civile du Mali joue le rôle des jeux des pouvoirs et de contre-pouvoirs (le religieux est au cœur de la géopolitique, joue un rôle croissant en Afrique et leur montée en puissance, ses liens avec la politique). (Les Eglises sont à la fois des forces d’opposition et de résistance et des forces de soutien aux pouvoirs politiques cherchant à les instrumentaliser).

La société civile malienne est politisée et serait une marionnette dans les mains du pouvoir en place. Est-ce une récompense (06 véhicules) en direction des membres du Haut conseil de la Société civile (HCSC) pour le sabotage délibéré pour la tenue d’une concertation nationale qui était prévue sur la crise au Nord du Mali ou pour sabotage des marches et meetings ? Allez savoir auprès d’Allaye Touré, président à vie du HCSC. Par ce don, IBK démontre une fois encore qu’il est le président du Mali mais ne détient pas le pouvoir.

Oumou CAFO, ministre du Travail et de la Fonction publique ?

La formation du prochain gouvernement prévue pour la rentrée parlementaire d’octobre 2015 pourrait compter dans ses rangs une nouvelle ministre de la société civile, l’ex-Mme Traoré Oumou Touré dite Oumou CAFO. La présidente de la Coordination des associations et ONG féminines (CAFO) qui s’attend à une promotion, peut se frotter les mains, IBK l’a déjà exprimé de façon explicite en ces termes : «Ma sœur Oumou, je ne t’ai pas oublié». Selon nos sources, Oumou serait pressentie ministre du Travail et de la Fonction publique.

Abidjan : Qui sont les commanditaires du coup d’Etat du 19 septembre 2001 ?

Il y a essentiellement trois commanditaires : Alassane Dramane Ouattara ; Guéi Robert ; Blaise Compaoré. Alassane Ouattara a offert tous les moyens de communication dont dispose le MPCI. Il a également corrompu tous les correspondants en Afrique de tous les médias français à qui une mission précise a été confiée. C’est Alassane qui s’est chargé de la rémunération de tous les chefs rebelles de Tuo Fozié à Dacoury Tabley en passant par Soro Guillaume. Même au niveau de la rébellion, on ignore ou Alassane Dramane Ouattara a tiré tout l’argent qu’il a investi dans cette guerre et c’est sans doute ce qui constitue le plus grand danger pour la Côte d’Ivoire.

Le rôle de Robert Guéi a consisté à créer au sein de l’armée un environnement de suspicion propice à un soulèvement général de l’armée. Mais il a échoué dans sa tâche car en dehors des Bayefouè et des Zinzins et de quelques officiers dont Gueu Michel, pas grand monde n’ont mordu à son hameçon et c’est l’une des raisons qui explique l’échec de la prise d’Abidjan.

Blaise Compaoré est ce qu’il convient d’appeler le plus grand danger pour la Côte d’Ivoire. Ce Monsieur avait juré que tant qu’Alassane ne sera pas à la tête de la Côte d’Ivoire, ce pays ne connaîtra jamais la paix. Blaise Compaoré a fourni à lui seul et cela grâce à ses propres réseaux de trafic d’armes dont les sièges se trouvent en Libye et au Liberia, toutes les armes dont dispose actuellement le MPCI. C’est lui qui a fourni tous les instructeurs, c’est également lui qui a fourni 125 soldats burkinabè à ADO. Blaise Compaoré a investi au bas mot, plus de 4 milliards de francs CFA dans cette guerre, de l’argent qu’il compte récupérer une fois que les Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire et ADO seront au pouvoir.

Le Ricin : un arsenal des bio-terroristes

Entré dans l’histoire à l’occasion du meurtre d’un reporter bulgare avec un parapluie truqué injectant de la racine-appelé depuis le ‹‹parapluie bulgare››, ce poison fait malheureusement partie de l’arsenal des bios terroristes.

En 1978, un dissident bulgare réfugié à Londres est décédé après avoir reçu une injection d’un demi-milligramme de ricine. Georgi Markov avait été piqué discrètement par un tueur à l’aide d’un parapluie. Cet assassinat célèbre a depuis inspiré des mouvements radicaux.

Au début des années quatre-vingt dix, quatre (04) membres du conseil des patriotes, un groupe extrémiste américain, ont été arrêtées et condamnés pour détention de ricine. Tout récemment en Afghanistan, un manuel d’instruction pour fabriquer de la ricine a été retrouvé dans une cache désertée par des membres d’Al-Qaïda.

Dans le logement occupé par les extrémistes présumés d’AI-Qaïda au nord de Londres, les enquêteurs ont découvert un mini-laboratoire permettant de fabriquer ce poison, relevant également des traces du produit. En revanche, les policiers n’ont pas retrouvé de ricine, ce qui laisse supposer que cette substance dangereuse se promène peut-être quelque part en Angleterre, en quantité inconnues.

L’Algérie a les mêmes problèmes que le Mali : Peut- elle guérir notre mal ?

Non, Monsieur le Président ! Les dix grandes causes de l’échec algérien sont :

  1. La prétendue arabité du pays alors que le fond de la population est berbère.
  2. Le postulat de l’exploitation coloniale.
  3. Le mythe de l’unité de sa population dressée contre le colonisateur français.
  4. Le départ des pieds-noirs
  5. La politique du pétrole qui a ruiné l’agriculture et empêché la diversification économique.
  6. Le pétrole a ruiné l’agriculture.
  7. 7. Le suicide démographique (2 millions d’habitants en 1850 ; 10 millions en 1960 ; 25 millions en 1990, plus de 30 millions en 2000 et 38 millions en 2014) et cela sans aucun espoir de ralentissement en raison du poids de plus en plus fort de la religion dans la vie de tous les jours.
  8. Alors que la moitié des 38 millions d’Algériens a moins de 20 ans, le pays est dirigé par des vieillards dont la seule légitimité est d’avoir lutté, de fait ou en imagination, contre la présence française entre 1954 et 1962.
  9. Le chômage des jeunes et particulièrement des diplômés.

 

  1. La corruption généralisée.

Source: L’Inter de Bamako

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