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Focus / CENOU : appel à candidature, le chef paie les frais

Depuis le 02 décembre 2015, le directeur du Centre des œuvres universitaires (CENOU) a été relevé de ses fonctions par son ministre, Maître Mountaga Tall. Au cours du dernier conseil d’administration de la boîte, le directeur limogé avait été fortement félicité par son ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Me Mountaga Tall.

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Quelle ne fut la surprise du directeur Haïdara  d’apprendre son limogeage quelques jours après la tenue dudit Conseil d’administration. Selon certaines indiscrétions, le ministre Tall aurait son «pion» qu’il veut nommer chef du CENOU. Pour cela, la solution serait de démettre Haïdara de ses fonctions afin de le remplacer par un militant du parti du soleil levant. Pour passer à l’acte, le ministre Tall dit procéder par un avis d’appel à candidature qui  n’est qu’une forme déguisée du clientélisme politique. Le  népotisme, le clientélisme tuent l’administration publique parce que ces hommes politiques mués en fonctionnaires dépouillent nos services.

A propos de l’honneur du Mali

Lorsque Doumbi Fakoly écrit dans son livre intitulé : «Le Mali sous IBK : IBK, une épine à l’honneur du Mali» avait pratiquement sur toute la ligne. Le non paiement  des cotisations du Mali à l’ONU démontre suffisamment le manque d’intérêt  du président de la République envers son pays. Toute honte bue, le chef du gouvernement, Modibo Keïta devait rendre sa démission et celle de son gouvernement pour faute grave à l’endroit du peuple malien. Ces fausses justifications pour se dédouaner  n’ont convaincu personne. Selon les murmures de la capitale, le président IBK aurait pris un sérieux coup pour cette forfaiture gouvernementale. Modibo Keïta à son âge (75ans) doit savoir raison garder.

Une nouvelle formation politique en lieu et place du Rassemblement Pour le Mali (RPM)

Las des coups tordus du Rassemblement Pour le Mali (RPM), son président fondateur Ibrahim Boubacar Keïta et certains cadres du parti des tisserands  envisageraient de fonder une nouvelle formation politique qui rassemblera tous les militants de la majorité présidentielle. Cette nouvelle formation qui sera comme «le Mouvement citoyen d’ATT» serait presqu’en marche. Au sein du gouvernement,  on y dénombre cinq (05) chefs de partis politiques tous ministres (MPR, CNID, UDD, CODEM MODEC) et un chef d’association politique (IBK 2012). Le hic, serait que la cote de popularité du président IBK ne pèse plus dans la balance. Ce nouveau parti qui serait celui du fils (Karim Keïta) du président de la République, ratissera large  dans les 113 formations politiques reconnues sur l’échiquier politique national. Dès lors, on comprend la présence de Karim dans les visites officielles. En deux ans et quatre mois de gestion, la déception est grande et les Maliens ont vite fait de rompre avec les hommes politiques. La politique, dit-on, c’est pour les médiocres.

Dioïla : IBK crée une rivalité entre le RPM et le MODEC

Décidément, le président Ibrahim Boubacar Keïta se crée des problèmes. Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) dont Mamadou Diarrassouba) est un élu de Dioïla et le Mouvement pour un destin commun (MODEC) de Konimba Sidibé ont bataillé dur à Dioïla pendant les législatives de 2013. C’est la liste commune RPM, Adema, FARE qui a remporté contre la liste commune MODEC. C’est dire que les rivalités politiques sont patentes dans cette localité. Mamadou Diarrassouba est l’élu RPM de Dioïla et premier questeur de l’Assemblée nationale du Mali. Konimba Sidibé, président- fondateur du MODEC, est nommé ministre des Investissements et du Secteur privé dans le gouvernement Modibo Keïta III. Pour qui connaît la localité, la rivalité politique entre les deux hommes est dure et profonde. Entre un ministre et un député, où va le cœur des militants ?  Qui ratissera large auprès de la population ?

L’administration publique en disgrâce : clientélisme politique, appel à candidature sont des maux qui ruinent les services publics

L’Administration n’attire plus les jeunes diplômés à la recherche du travail. La raison invoquée, selon plusieurs sources concordantes, serait l’inexistence d’un plan de carrière au sein des différentes structures administratives. A l’inexistence d’un plan de carrière s’ajoutent le clientélisme politique et le népotisme qui constituent une entrave à la bonne marche de notre administration. La dernière illustration qui porte  préjudice à la bonne marche des administrés envers l’administration serait le lancement d’avis d’appel à candidature pour les nominations au poste de directeurs généraux de certaines structures étatiques. Cette nouvelle forme de népotisme est grave de conséquences : elle rend le service ingérable à celui dont l’appel à candidature aura été choisi pour la boîte.

Promotion des ministres délinquants financiers dans les gouvernements successifs IBK 

Le constat est amer pour tous le Maliens soucieux de la bonne marche économique  du pays. Dans un gouvernement sérieux, comment peut-on séparer le ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique ? La présence des ministres de l’Urbanisme et du Logement Dramane Dembélé, Cheicknè Seydina Diawara des Mines, Kassoum Dénon de l’Agriculture  prouve que le président IBK fait la promotion des délinquants financiers. «Dra en or», qui fut directeur général de la géologie et  des mines, est épinglé dans le rapport 2004 du bureau du Vérificateur général. Le ministre Diawara a été pris la main dans le sac par l’Inspection des finances (2 milliards de nos francs). Le ministre de l’Agriculture Kassoum Dénon a été dénoncé  dans un rapport du Vérificateur général. Où était donc IBK ?

Et le va-et- vient de Nango Dembélé dans le gouvernement

Ancien ministre délégué chargé de l’Elevage e de la Pêche dans le gouvernement dirigé par Oumar Tatam Ly, Nango Dembélé est originaire de Yorosso, localité dont le président de la République voue une réelle admiration. Nommé ministre de l’Elevage et de la Pêche dans le gouvernement Modibo Keïta III, il aura la lourde tâche de booster ces deux secteurs  en crise. Le kilo de viande se vend à 2.000 FCFA. Le litre de lait frais à 500 FCFA. Notre poisson frais ou séché n’est pas à la portée du citoyen lambda. Nango, avec ses expériences américaines, donnera un nouveau souffle à l’élevage et à la pêche.

Ministère des Affaires religieuses et du Culte : le Mali est un pays laïc (Constitution de 1992)

Malgré la forte islamisation du Mali, les musulmans plus de 90% de la population et la présence des chrétiens, d’animistes et autres, notre pays reste et demeure un pays tolérant et cela a facilité la coexistence la coexistence des différentes communautés d’où le fondement de la laïcité affirmée par la Constitution. Malgré cet état de fait, le ministère des Affaires Religieuses et du Culte a vu le jour et est dirigé par un musulman, proche du chef spirituel des Hamallistes. Tenez-vous bien, le jour où ce ministère aura pour chef un catholique qu’adviendra-t-il ?

Source: L’inter de Bamako

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