Hollande apprécie le sens de dialogue de IBK pour aller à la paix
Sur invitation de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, Chef de l’Etat, l’ancien Président français François Hollande a effectué une visite de quelques heures au Mali ce vendredi 15 février 2019.
Durant ce bref séjour les deux dirigeants ont échangé sur des sujets importants lors d’une audience avant de déjeuner ensemble au Palais présidentiel de Koulouba.
A l’issue de cette visite, l’ancien président français François Hollande a répondu aux questions de la presse sur le but de sa visite au Mali, en Mauritanie et en Guinée, mais également sur la situation sécuritaire au Mali.
« En Mauritanie je n’y étais pas allé pendant mon quinquennat, donc j’avais un devoir, c’était de répondre à l’invitation du Président Aziz et en ce moment-là de découvrir la Mauritanie. En revanche le Mali je suis venu plusieurs fois et donc je tenais à être là une fois encore pour retrouver mon frère Ibrahim et pour faire le point sur les efforts qui sont engagés pour la sécurité non seulement pour le Mali mais pour toute la région et enfin Alpha parce que je le connais aussi bien et depuis le temps qu’il me demandait de revenir en Guinée ; je vais aussi faire ce déplacement, Alpha je le connais depuis l’international socialiste comme d’ailleurs Ibrahim. La situation sécuritaire au Mali, il y’a des progrès dans le Nord et avec l’appui de Barkhane, les forces maliennes ont pu retrouver l’unité du territoire et c’était là le but. Il y’a encore des difficultés dans le Nord, il y’a surtout des difficultés au Centre et il faut régler ces questions-là, de prendre des mesures sécuritaires, de prendre des mesures politiques et moi je fais confiance au Président IBK pour retrouver le dialogue parce qu’il faut passer par cette voie-là et en même temps la fermeté nécessaire, parce qu’on ne peut pas accepter qu’il y ait des villages qui soient attaqués. Il ne faut pas accepter que les soldats soient agressés ou tués. Et là Barkhane fera tout pour aussi appuyer. C’est ce qui s’est passé ces derniers jours, l’action des forces maliennes pour punir ceux qui se comportent de manière indigne. Mais les choses sont aussi politiques, c’est pour ça que dans cette année 2019 on en a fait le point avec le Président IBK, il va y’avoir des étapes supplémentaires, la Constitution, les élections législatives, la décentralisation, tout cela. C’est tout ce que nous avions décidé de faire qui s’accomplit maintenant et ça prend du temps nécessaire… il faut du temps, c’est le temps qui permet en ce moment-là d’évaluer les résultats. Si on veut aller trop vite on se perd et si on laisse passer du temps on serait en retard ».
Source: Présidence