Le gouvernement du Mali a pris le taureau par les cornes en subventionnant le prix des moutons à l’occasion de cette grande fête d’Aïd El Kébir communément appelée la fête de Tabaski. Cette mesure qui vise à porter assistance à la population est une initiative du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita.
En effet, chaque année, pour la fête de Tabaski les marchés de Bamako ou même ceux des capitales régionales sont inondés par des moutons.
Généralement, ils sont proposés à un prix hors de portée de nombreux de nos compatriotes. Pour combler cette difficulté d’accès aux moutons, le gouvernement du Mali n’est pas allé par quatre chemins pour rendre le mouton accessible à tous.
Cela, en prenant la ferme décision de subventionner les prix, puis d’interdire aux commerçants d’exporter les moutons maliens. Résultat : les moutons subventionnés étaient à la portée de tous et le marché suffisamment approvisionné en nombre et en qualité.
Ainsi, de 40.000 à 100.000 FCFA, chacun pouvait faire son choix contrairement aux années précédentes où il fallait beaucoup dépenser pour avoir un mouton convenable.
En toute honnêteté, il faut signaler que d’énormes progrès ont été faits dans ce sens au bénéfice de nos compatriotes.
Pour rappel, les marchés du Sénégal et de la Côte d’Ivoire sont toujours alimentés par le Mali, créant ainsi une pénurie à l’intérieur. Cette pratique déconcertante de certains commerçants de la place a été très rapidement corrigée par les autorités du Mali en priorisant d’abord la consommation locale.
Les moutons subventionnés étaient disponibles à Bamako et dans les régions administratives du Mali. Cela, a été hautement apprécié par bon nombre de Maliens qui, d’ailleurs ont manifesté leur joie face à cette solidarité et cette entraide de la part du gouvernement à l’égard de la population. Toute chose qui a permis à beaucoup de nos compatriotes musulmans d’acheter un mouton selon leurs moyens, en ce début du mois de septembre, malgré la période difficile que traverse notre pays.
Toutefois, il faut signaler que cette volonté manifeste du gouvernement et du chef de l’Etat consiste à alléger les charges familiales afin de garantir à la population, un meilleur cadre de vie.
Amara Bathily
Source: L’Observatoire
