Des bénédictions et des prières pour une sortie de crise étaient les mots clés à la messe de la veillée de Noël organisée par l’Eglise Evangélique protestante de Bamako-Coura, le vendredi 24 décembre 2021. Ce fut l’occasion de rappeler aux fidèles chrétiens protestants ce que Dieu a dit à Satan : « Tu as induit ma créature dans l’erreur, mais la descendance de la femme va t’écraser même si tu le mordes le talon.»
Le Révérend Daniel Tangara a fait savoir que le choix de ce thème est très important parce qu’il rappelle le pacte qu’il y avait entre Dieu et l’Homme, et qui a été rompu par ce dernier. Dès lors, dit-il, Dieu a promis qu’un jour dans le monde, viendra quelqu’un pour résoudre le problème du péché. « Il a dit à Satan : « tu as induit ma créature dans l’erreur, mais la descendance de la femme va t’écraser même si tu le mordes le talon. C’est ce qui s’est accompli à Noël », a-t-il rappelé. En parlant de la particularité de cette année, il a rendu la grâce à Dieu parce que l’année dernière avec le COVID-19, les activités n’ont pas été aussi possibles par tout dans le pays. « Mais aujourd’hui avec nos antennes un peu partout, nous apprenons que tout le monde est en train de fêter Noël », s’est-il réjoui. Toutefois, selon lui, le Noël de cette année tombe aussi sur des grandes décisions que le Mali doit prendre pour sortir de la crise. « Vous avez écouté la prière du délégué général, Dr. Nouh Ag Infa Yattara dans ce sens, où il implore la grâce de Dieu afin qu’il puisse venir à notre secours pour nous tirer de ce bourbier et que les Maliens puissent enfin connaître la paix », a-t-il dit
Après avoir assisté à la messe, le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Mahamadou Koné, a déclaré que nous rendons grâce à Allah qui nous a donné ce grand prophète. Il a dit qu’il a trouvé une communauté chrétienne debout sur le pied, debout sur les remparts, avec les bénédictions et les prières. Ainsi, le ministre Koné a remercié la communauté chrétienne au nom du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga.
B. Fofana
Source: Le Républicain