Après un grand succès des deux précédentes éditions qui se sont déroulées à Kayes en 2011 et 2012, les soninkés du monde entier se retrouveront à Nouakchott en Mauritanie du 20 au 24 février 2014 pour la 3ème édition du Festival International soninké (FISO). Cette édition sera une nouvelle occasion de rassembler toutes les communautés soninkés et de sa diaspora afin de montrer au monde entier toute la richesse du patrimoine culturel en général et celle du soninké en particulier à travers conférences débats, chants, danses, cérémonies et rites traditionnels.
Après les succès enregistrés lors des deux précédentes éditions qui se sont déroulées en 2011 et 2012 dans la capitale des rails, les Soninkés du monde entier se retrouveront à Nouakchott en Mauritanie du 20 au 24 février 2014 pour la 3ème édition du festival international soninké. Pour l’édition 2014, qui réunira de nombreuses associations de défense et de promotion de la culture soninké, les soninkés entendent se donner la main pour non seulement consolider ensemble les acquis des deux précédentes éditions, mais aussi, favoriser la sauvegarde du patrimoine culturel africain en général et celui des soninkés en particulier.
Ainsi, ce grand rendez-vous culturel du peuple Soninké dans la capitale Mauritanienne, regroupera des festivaliers venant du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Gambie et de la diaspora venue des quatre coins du monde, pour vivre le « sooninkaaxu » dans toute sa splendeur.
Selon les organisateurs du FISO, cette édition sera une occasion pour démontrer à travers des échanges, la pertinence de l’initiative et la capacité du festival et de ses partenaires. Aussi, expliquent-ils, dans le cadre de l’expansion de cette action, il sera créé une organisation professionnelle qui s’inscrira dans des perspectives du développement durable de l’Afrique gagnante. Elle aura également pour ambition de mobiliser solidairement les différentes communautés soninkés, de réfléchir sur l’avenir des peuples soninkés en perte de culture.
En faisant de ce festival un rendez-vous culturel d’envergure, un facteur de rapprochement entre des savoir-faire de divers horizons pour favoriser la restauration de l’identité soninké par le soutien de nombreuses activités socioculturelles et économiques telles que le tourisme solidaire, et l’artisanat, les organisateurs entendent créer un point d’ancrage de la coopération décentralisée entre les communautés soninkés et les autres communautés nationales et régionales, et un médiateur social efficace, pour enfin poser les jalons d’un programme commun d’échanges entre festivaliers en vue de renforcer le réseau des partenaires du FISO.
Pour atteindre leurs objectifs notamment la préservation et l’exploitation du patrimoine culturel, la consolidation de la coopération décentralisée entre les soninkés d’Afrique et de la diaspora ,la mise en place de stratégies de développement (par exemple le développement de l’éco-tourisme et le tourisme culturel), le renforcement de la cohésion sociale , l’appropriation par les jeunes du patrimoine culturel matériel et immatériel, l’identification des talents et la valorisation des créations artistiques, l’inventaire des danses, des chants, et rythmes musicaux le renforcement des capacités en matière de conservation et de mise en valeur du patrimoine culturel, plusieurs conférence-débats seront animées par des éminentes personnalités venues des quatre coins du globe.
Le programme prévoit également des expositions sur les publications, l’artisanat et le rôle de la diaspora dans le développement socio économique des pays africains et la participation des artistes soninkés à travers le monde. Aussi, des activités comme un tournoi de football, un marathon constitueront les temps forts de cette troisième édition à Nouakchott.
Rappelons que le Festival International Soninké (FISO) est une initiative de tous les pays soninké issus de l’Afrique et de sa diaspora organisé dans une association dénommée A.P.S. (Association pour la Promotion de la Langue et de la Culture Soninké) créée en 1979 à Paris et dirigée par M. Diadié Soumaré.
Arouna Sissoko, stagiaire
Source: Le Débat du 01 fév 2014