Leader de la société civile, Moussa KONDO a parrainé le concours de musique du Festival des Arts et de la Culture de Djitoumou «N’Gonidjiguisso», qui s’est tenu du 11 au 13 avril 2025 à Ndabougou. Il a saisi cette occasion pour prôner la paix, soulignant qu’elle n’est pas la seule responsabilité des autorités de la transition.
Pendant quatre jours, Djitoumou et ses environs ont vibré au rythme de la 14e édition de ce festival des Arts et de la Culture, destiné à mettre en valeur un instrument musical légendaire ainsi que d’autres formes d’expressions artistiques menacées.
Ce festival aspire à faire revivre un patrimoine immatériel ancestral et à renforcer la cohésion sociale à travers l’art et la culture.
Ce faisant, il s’agit de promouvoir et de sauvegarder le patrimoine artistique et culturel local de Djitoumou en mettant en avant les pratiques artistiques ancestrales.
S’exprimant à cette occasion, M. KONDO s’est réjoui d’avoir été choisi comme parrain de cette édition, lui permettant de « soutenir la Jeunesse du Djitoumou et sa culture à travers cette 14ème édition du festival organisé par l’artiste international Djoss Samaké dans le village de N’Dabougou ».
Saluant les autorités traditionnelles et toute l’équipe d’organisation dudit festival, il les a exhortés à travailler davantage à la consolidation du vivre-ensemble et de la cohésion sociale.
« Notre pays traverse une crise sans précédent et il n’appartient pas seulement aux autorités de la Transition de trouver toutes les solutions. Nous devons tous, à tous les niveaux, jouer un rôle essentiel pour le retour de la paix, mais aussi en organisant nos jeunes dans nos communautés pour qu’ils ne se fassent pas recruter par les groupes armés terroristes. Car sans combattant, il n’y a pas de guerre », a-t-il indiqué.
Pour lui, la paix et la stabilité sont les seules conditions d’un développement durable, et nous devons nous engager en ce sens sans délai.
Ces journées de festival ont été marquées par des prestations artistiques et la présentation de l’histoire du Ngoni, ainsi que des conférences et des tables rondes sur la transmission culturelle et la valorisation économique du patrimoine.
Également, des ateliers et des démonstrations ont eu lieu, portant sur la fabrication et le maniement du Ngoni et d’autres instruments traditionnels, ainsi que l’exposition de masques et d’objets rituels. Les compétitions ont concerné les danses traditionnelles et le concours de géomancie. Le marché artisanal a permis la vente de produits locaux et d’objets d’art.
PAR SIKOU BAH
