A l’issu du 10è congrès de la Fédération Panafricaine du Cinéma (FEPACI), tenu le 21 février dernier à Ouagadougou, le célèbre cinéaste malien, Cheick Oumar Sissoko a été réélu pour un mandat de 5 ans. Il occupait ce poste depuis 2013.

 

Maliens, Burkinabés, Sénégalais et plusieurs autres pays, les professionnels du cinéma tous étaient réunis le 21 février dernier dans la capitale burkinabé pour le 10è congrès de la Fepaci en vu d’élire son secrétaire général. A l’issu de ce congrès, le secrétaire général sortant, Cheick Oumar Sissoko a été réélu pour un mandat de 5 ans. Les congressistes ont d’abord définit les textes fondamentaux avant de faire passer en revus les nombreux acquis notamment la mise en place de 17 secrétariats régionaux et un conseil consultatif.

Pour le locateur du siège de la Fepaci, Cheick Oumar Sissoko, il s’est engagé à faire changer le visage de la Fédération panafricaine du cinéma et de le valoriser.

« Nous avons développé le programme de recherche de nos archives à travers le monde et la création de cinémathèques nationales pour conserver, protéger et montrer ces archives parce qu’elles sont notre mémoire collective qui va nous permettre de nous ressourcer pour construire l’avenir du cinéma en Afrique » a déclaré le secrétaire général.

En effet les cinéastes ont déploré les difficultés que traverse le cinéma panafricain notamment le non-respect des droits d’auteurs du cinéma.

Avec ce nouveau mandat, le compatriote Malien entend créer un fond panafricain pour le cinéma et l’audio-visuel, ainsi que le développement d’un partenariat public-privé par l’élaboration d’un business plan de 200 milliards.

Au delà de la solidarité entre les cinéastes, M. Sissoko a salué tous les partenaires pour leur compréhension par rapport à l’importance du cinéma.

« Le Maroc a investit près de 4 milliards pour son cinéma, le Sénégal 2 milliards, et le Burkina 1 milliard. Le Mali vient de voter une loi pour créer un fond d’appui de 6 milliards pour son cinéma. Nous espérons que ce soutient soit perpétuel », a-t-il ajouté.

Balla Soumaila Traoré, stagiaire.

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