Ce brillant gestionnaire voit les travailleurs autrement que par leurs compétences seules. Ces derniers agissent, réagissent et décident en fonction de leurs émotions, de leurs ambitions et de leurs sensations. Une méthode de gestion qui peut hérisser des poils.
La gestion d’une société ne peut pas se résumer uniquement à l’application de méthodes et à l’utilisation d’outils, aussi performants soient-ils. Si c’était le cas, la plupart des sociétés seraient rentables, et ceux qui ne le seraient pas ne le devraient qu’à une mauvaise application de la méthode. Alors, d’où vient le problème ? Des humains bien sûr !
Gérer, ce n’est pas manipuler des chiffres, gérer des plannings. Derrière tout cela, il y a des êtres humains, avec leurs motivations, leurs sensations, leurs émotions. Ce sont eux qui font la richesse du Pari mutuel urbain (PMU-Mali). L’oublier, c’est aller à coup sûr vers l’échec. Remettre l’humain à la place qu’il doit avoir, c’est-à-dire au centre du projet. Beaucoup de méthodes de gestion de l’entreprise oublient cet aspect pour se focaliser uniquement sur les procédures, la gestion du temps et des coûts.
Il est important de voir les travailleurs autrement que par leurs compétences seules. Ce ne sont pas uniquement des outils. Ils agissent, réagissent et décident en fonction de leurs émotions, de leurs ambitions et de leurs sensations. Une méthode de gestion qui peut hérisser des poils. A l’instar du hérisson qui a horreur des aventures, préférant un terrain connu, avec moins de risque de se perdre dans la nature.
Les idées, les envies et l’écoute
Fasséry Doumbia a laissé les outils pour ce qu’ils sont, et se concentrer sur les hommes et les femmes qui constituent les travailleurs. Des échanges et négociations entre eux naîtra la véritable solution au problème posé. Cette délicate mission de faciliter la communication entre chacun des membres de son équipe afin de créer une synergie et de bonnes conditions de travail lui a valu l’épilogue dans la grève annoncée trois jours courant seconde moitié du mois de janvier dernier.Sous d’autres cieux, le patron bombe le torse et attend bonnement le tremblement de terre annoncé. A quoi bon jouer les Rambo, lorsqu’on peut éviter des pertes abyssales à l’entreprise qu’occasionneraient des jours d’arrêt de travail ?
Dans une équipe, chaque membre est placé sur un pied d’égalité. L’appellation de « chef » de société ne correspond pas beaucoup à la réalité. Fasséry, dans son fauteuil gestionnaire ou manager, a quelque peu aboli la notion de hiérarchie ou d’autorité, n’en déplaise à certains. Chacun peut apporter ses idées, ses envies, et est écouté. C’est ce qui fait le charme, le succès de PMU-Mali sous sa direction.
On ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs. Le DG du PMU-Mali a jugé nécessaire d’apporter un changement au son sein de son équipe qui a son humble apportera un nouveau souffle à l’entreprise. Et c’est suite à cela que certains esprits malins essayent de le combattre à l’ombre. L’homme, Fassery Doumbia reste droit dans ses bottes et se consacre au résultat.
Il a responsabilisé tout le monde et est obligé de coordonner afin de donner le meilleur au PMU-Mali.
Ibrahim Yattara