MINUSMA, BARKHANE, OZONE-MALI largement contestés !
Suite à la crise qui secoue notre pays depuis en 2012, les terroristes avaient décidé de faire une grande prière un vendredi à Bamako. Pour stopper cette menace, les autorités intérimaires du Mali ont fait appel aux forces étrangères notamment Serval, devenu actuellement Barkhane actuel et la Minusma avec l’espoir de nous sauver. A cela s’ajoute la présence internationale sur le domaine de la coopération sur l’assainissement de la ville de Bamako, OZONE –MALI. Ce trio dérange au Mali.
Ils sont tous très bien accueillis en ‘’Diatiguiya’’ malien, mais sous un visage serré actuellement, car plusieurs maliens voient l’inefficacité de la présence de ces forces internationales. Ces forces sont présentes depuis environ de cinq ans, mais une partie du territoire national échappe toujours au contrôle de l’Etat Malien.
Le peuple n’arrive toujours pas à comprendre et a digérer le silence des forces internationale face à l’occupation illégitime et insultante des groupes armés d’une partie du nord de notre pays (Kidal). Mais une simple visite du premier ministre à Kidal en présence de 12000 soldats étrangers qui n’ont pas la capacité d’assurer la sécurité. C’est vraiment regrettable ! Le plus surprenant encore, la présence des forces internationales n’a jamais empêché que les soldats et civiles maliens soient chaque semaine abattus comme des animaux dans certaines localités. Les rebelles et terroristes ne cessent plus leur les niaiseries face de l’Etat.
A Bamako, l’assainissement de la ville par Ozone-Mali aussi laisse à désirer. La saleté de la ville ne cesse qu’accroitre. Les GIE du Mali ont été les premiers à avertir les autorités que cette entreprise seule ne peut pas assainir Bamako. Mais il faut implication des GIE en réunissant toutes les conditions. Ce qui n’a pas été fait. Mais le peuple est témoin de la réalité aujourd’hui. L’incapacité dans le ramassage des déchets à Bamako est une réalité. Après les controverses des forces étrangères, c’est l’Ozone –Mali en second lieu. La ville de Bamako figure parmi les plus sales des capitales de la sous région. Malgré le déguerpissement de « l’opération Ami Kane » pour la libération des artères de la route.
En tout cas, l’avis de maliens est presque unanime sur le manque d’espoir de l’espérance fondée sur ces fardeaux internationaux sur le sol malien. Car les attentes n’ont pas été à hauteur de souhait. Ils doivent revoir leur copie en fournissant un peu plus d’effort dans un franc jeu pour soulager un peu les maliens.
Hamadi Dicko
SOURCE LE DENONCIATEUR