La finale de la 2e édition de la Coupe Mamadou Diarrassouba a été jouée le samedi dernier à Fana. Stade malien de Fana s’est incliné face à FC Balla Camara 0-2.
Plusieurs ministres, députés et cadres du Rassemblement pour le Mali (RPM) ont assisté à la finale de la 2e édition de la Coupe Mamadou Diarrassouba, au terrain municipale de Fana, le 14 avril. Neuf équipes reparties en deux poules ont participé à cette édition. FC Balla Camara et Stade malien de la Fana, les équipes premières des poules, se sont affrontées en finale.
Une passe de balle entre Mamadou Diarrassouba et Amadou Koita, ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, a marqué le coup d’envoi du duel. Dès les premières minutes, FC Balla Camara, en rouge, se montrera menaçant. Malgré la large domination de la partie, ses attaquants ont néanmoins du mal à trouver le fond des filets. La mi-temps sera atteinte sur un nul vierge.
A la reprise, les Rouges vont affirmer leur statut de meilleure équipe du cercle de Dioïla en ouvrant le score dès à la 47e minute par Sadio Tangara. Après avoir encaissé un but, les Blancs de Fana (Stade malien) tenteront le tout pour le tout.
Ils parviendront à équilibrer le jeu et trouveront des occasions de buts. Malheureusement ils prendront un deuxième but à la 68e minute. Deux buts à zéro. Le score restera tel jusqu’à la fin. Le FC Balla Camara remportait ainsi la 2e édition de la Coupe Mamadou Diarrassouba.
Selon le parrain, la finale a tenu toutes ses promesses. “Les deux équipes ont bien mouillé le maillot. La mobilisation a été de taille. Les ministres, mes collègues députés, le bureau politique national du RPM ont tous répondu à l’appel. La population du cercle de Dioïla est sortie massivement. Les gens sont venus de toutes les localités, à des dizaines de kilomètres. Au-delà du ballon, l’événement a été un facteur de rassemblement, de cohésion et d’unité”, a expliqué Mamadou Diarrassouba, député à l’Assemblée nationale.
Pour le préfet du cercle de Dioïla, cette compétition, du début à la fin, a rassemblé les jeunes et les femmes sans distinction.
Maliki Diallo
L’Indicateur du Renouveau