Mariés de depuis quelques années, des incompréhensions sont nées entre K. D. et son épouse A. M. A cause de ce climat délétère, K. D. a abandonné sa maison. Il a aménagé dans un appartement avec l’élue de son cœur, sa copine dans un autre quartier de Bamako.
M. a supporté les comportements de son époux indélicat espérant que tout finira un jour. Deux mois se sont écoulé dans ces conditions de ni paix ni guerre. Un jour, une bagarre éclata entre l’épouse et la maitresse. Cette dernière fut copieusement battue à sang. A. M. espérait que cette rixe pouvait obliger l’intruse à quitter son mari.
Malheureusement pour elle, une convocation lui a été remise suite à une plainte de sa rivale. A. M. partie répondre à la convocation au commissariat, a été enfermée dans le violon avec l’amante de son époux pour bagarre et voies de fait.
Le mari informé s’est aussitôt rendu à la police pour s’enquérir de la situation. Sur place, K. D. n’a eu d’autre réflexe que de libérer sa copine M.T., laissant son épouse seule à son triste sort, vu qu’il se plait dans sa nouvelle vie de concubinage.
La grande sœur de K. D. choquée par le comportement de son frère a mis les pieds et les mains pour qu’il fasse libérer sa femme, mais en vain. C’est grâce à l’intervention d’un oncle que la grande sœur a sollicité, que l’épouse a recouvré la liberté.
L’épouse inconsolable et humiliée cherche à divorcer. Elle préfère s’éloigner de cette aventure qu’elle ne supporte plus après plusieurs années de mariage et des enfants pour un mari qui l’abandonne au profit de sa concubine.
Aïchatou Konaré
Mali Tribune