Que répondez-vous à ceux qui affirment que les caisses de l’État sont vides ? « Nous répondons comme nous l’avons fait jusqu’à présent ». Pendant qu’ils parlent, nous, nous travaillons, a dit en substance le Maître de l’Hôtel des finances.
Or, expose le ministre de l’Économie et des Finances, les salaires et les pensions sont payés, souvent 10 jours avant la fin du mois. Ce que tout le monde peut consta-ter. Il révèle que cette charge mobilise 50 milliards FCFA par mois. Alors interroge-t-il, si un Etat en faillite peut y faire face.
Il informe également que l’État malien continue à rembourser normalement ses dettes. La preuve est la dernière levée de fonds pour laquelle le Mali sollicitait 70 milliards FCFA pour se retrouver avec plus de 100 milliards. Cela certifie la crédibili-té de la signature du Mali, oppose le ministre aux messagers de l’apocalypse.
Pour autant, Dr Boubou CISSE reconnaît l’existence de tensions de trésorerie qui tiennent de différents facteurs. À titre d’exemple, il cite le cas de la société EDM SA à laquelle l’État s’est substitué, depuis le mois d’avril dernier, parce que les fournis-seurs avaient décidé d’arrêter toute livraison. Sans cette intervention de l’État, fait-il savoir, Bamako serait dans le noir.
Le ministre cite également le cas des produits pétroliers qui coûtent à l’État 25 mil-liards. Concrètement, fait-il savoir, sans renonciation de l’Etat à certains de ses droits, le prix du super qui est 720 FCFA tournerait autour de 800 FCFA/l.
Le ministre rassure que des mesures correctives sont prises pour maintenir le cap.
Info Matin