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« Face au djihadisme, la présence de bases militaires occidentales est souhaitable »

Du M a l i a u N i g e r i a jusqu’en Somalie, le djihadisme est aujourd’hui une réalité transnationale qui compromet la stabilité de certains pays africains. Face à l’ampleur du phénomène, la présence de bases militaires occidentales est souhaitable pour renforcer la coopération en matière de sécurité et de renseignement, pour construire des réponses régionales, continentales et internationales concertées et coordonnées.

 

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L’opération “Serval” a été vécue comme un soulagement par beaucoup de Maliens. La situation de la région de Kidal, où il paraît compliqué de désarmer le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), est différente de celle de Tombouctou, Gao et Ménaka, dont la libération n’a pas conduit à une sécurisation totale.

 

Les derniers événements le prouvent : une victoire militaire définitive est extrêmement difficile dans une guerre asymétrique. La lutte contre le terrorisme se joue au-delà de la dimension militaire, sur les plans politique, social et économique. L’armée malienne seule n’est pas encore suffisamment restructurée et équipée pour contrer le retour des islamistes armés.

 

La signature d’un accord de défense entre Bamako et Paris doit donner un cadre juridique à la prolongation de la présence militaire française dans la zone sahélo- saharienne, qui couvre une superficie d’environ 8 millions de kilomètres carrés, soit 75 % du territoire malien.

 

Cet accord de défense avec la France permettra de réformer l’armée malienne. Ce n’est pas un accord de défense à l’ancienne, comme pouvait en produire la Françafrique, mais un accord de coopération, tout comme nous en avons en matière d’agriculture, d’éducation, de santé… Il n’y a rien de secret dans cet accord, dont la signature, initialement prévue le 25 mai, a été reportée en raison des récents événements.

 

Les mouvements djihadistes chercheront toujours à fragmenter les sociétés. Face à ce projet de division, il faut fédérer les populations, refuser tout amalgame entre djihadisme et islam et reprendre l’initiative politique pour résoudre par la voie du dialogue les conflictualités locales souvent instrumentalisées. »
ProPos recueillis Par r. M.

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