Le Réseau des jeunes du G5 Sahel, en collaboration avec Human security collective, ont organisé un atelier régional sur le dialogue inter et intra religieux dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation des jeunes dans le Sahel. La cérémonie d’ouverture a eu lieu Vendredi, le 17 Novembre 2017 à la Maison des aînés, sous la houlette du ministre de la Construction citoyenne, Amadou Koïta accompagné du président du Réseau des jeunes du G5 sahel, Sidi Ould Bagna.
Prenant la parole, le président du Réseau du G5 Sahel, M. Bagna, estime que la jeunesse sahélienne, de par son poids démographique et son dynamisme, constitue une couche sociale très importante, qui joue un rôle de premier plan dans l’œuvre de la reconstruction nationale, la consolidation de la paix et la sécurité dans notre espace.
Il ajoute : «elle fait face à de multiples problèmes qui tendent à inhiber sa participation à la consolidation de la paix. Il s’agit notamment de la pauvreté, des difficultés d’accès à l’éducation de qualité, à l’emploi, des problèmes sanitaires et particulièrement le sida, la prostitution, la violence, l’extrémisme violent, le terrorisme et la banditisme résiduel».
En fait, la propagation de l’extrémisme violent constitue une menace réelle à la vie des jeunes et conduit à une militarisation de sorte qu’ils se trouvent dans une situation ambivalente.
Les jeunes bâtisseurs de la paix sont aussi pris dans l’étau de la montée de l’extrémisme violent au sein de leurs communautés et les contraintes que leur imposent les politiques anti terroristes, qui limitent leur accès au financement et autres ressources.
Bagna a exhorté les participants à suivre avec assiduité les travaux de cet atelier en vue d’élaborer un plan d’actions de référence à impact rapide dans le but d’améliorer la coexistence pacifique des religions.
Le ministre de la Construction citoyenne a salué la jeunesse pour avoir pris l’initiative d’organisation cet atelier. Pour lui, «on doit conjuguer nos efforts pour relever le défi auquel nous sommes confrontés qui est l’insécurité, la recherche de la paix, la crise sécuritaire au Sahel, entre autres».
Hamada DICKO