Dans le cadre du retour de la paix et de la sécurité en Centrafrique, les pourparlers sont actuellement en cours à Khartoum, dans la capitale du Soudan, entre le gouvernement et les différents groupes armés. Ainsi, pour la réussite des opérations en cours, une experte onusienne indépendante sur la situation des droits de l’homme en Centrafrique, Marie-Thérèse Keita-Bocoum, s’est penchée sur la question le vendredi 1 février. À cette occasion, elle a appelé les parties à un « engagement sincère et urgent » en faveur du retour de la sécurité dans le pays.
L’experte indépendante sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Marie-Thérèse Keita-Bocoum, s’est prononcée sur le processus de paix en cours dans le pays. En sa qualité d’experte onusienne, cette dernière a priorisé le lancement de ce message : « Les parties impliquées dans le processus de paix doivent prendre un engagement sincère et urgent en faveur du retour de la sécurité dans le pays ». Selon elle, si les groupes armés revendiquent leur place dans le processus de paix, ils doivent immédiatement mettre fin à des violences. Suite à sa condamnation des attaques survenues ces dernières semaines par ces groupes armés à Alindao, Batangafo, Bambari passant par Ippy, elle poursuit en déplorant leur action : « Leurs actions ont fait trop de victimes civiles, démontrant leur mépris apparent pour la dignité humaine, la réconciliation et le droit au développement », a-t-elle fustigé.
Marie-Thérèse Keita-Bocoum venue en Centrafrique pour une mission de 10 jours dit avoir entendu les appels en faveur de la paix et de la réconciliation découlant des autorités du pays, de la société civile, des associations de victimes, des groupes humanitaires et des partenaires techniques ainsi que financiers. C’est pourquoi, clarifie-t-elle, «tous les éléments sont en place pour assurer une croissance ambitieuse et prospère en République centrafricaine. Ce, conformément aux objectifs des Nations-Unies pour le développement durable », indique-t-elle. Puis de conclure par garantir que « l’accord de paix en cours de discussion et le rétablissement de la sécurité pourraient permettre de relancer les grands projets ».
Mamadou Diarra
Source: Le Pays