Au Mali, les 23 434 candidats inscrits à l’examen du Certificat d’Aptitude professionnelle (CAP) ont démarré les épreuves de la première journée ce lundi 20 juin 2022, dans plusieurs localités du pays. Au Lycée technique de Bamako, capitale du pays, le ton a été donné par Sidibé Dédéou Ousmane, ministre de l’Education nationale, en compagnie de plusieurs responsables scolaires.
Pour l’année scolaire 2021-2022, ils sont 23 434 candidats inscrits pour l’examen du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Ce nombre est parti entre 76 centres. Pour la bonne tenue des épreuves, 1949 surveillants ont été choisis pour permettre la réussite de l’examen, selon les données du ministère de l’Education nationale. En ce qui concerne le lancement des épreuves, la ministre Dédéou Ousmane s’est rendue au Lycée technique de Bamako. La responsable du département s’était fait accompagner par plusieurs responsables et acteurs de l’école malienne. Parmi lesquels figuraient des directeurs nationaux, la directrice de l’Académie de la rive gauche, le président de l’Association des parents d’élèves…Pour la circonstance, la délégation a d’abord procédé à la montée des couleurs. Elle a ensuite donné le ton du démarrage des épreuves. Sidibé Dédéou Ousmane et sa délégation ont fait le tour de certaines salles d’examen pour encourager et prodiguer des conseils aux 601 candidats que contient le centre du Lycée technique de Bamako. « Nous avons eu à rencontrer l’ensemble des partenaires de l’école pour les sensibiliser et pour qu’ils nous aident à sensibiliser afin d’éviter la fraude. Nous souhaitons que ça (examen) se passe très bien dans les autres localités du pays », a expliqué la cheffe du département. Aussi, la ministre dit féliciter son homologue de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, pour avoir transporté plus de quatre (4) tonnes de matériels pour les régions du Nord. Ces régions ne sont pas accessibles par la route, dit-elle. Pour sa part, la directrice de la rive gauche de Bamako, Mme Koné Rokiatou, fera savoir que « toutes les dispositions ont été prises et mises en place en terme de choix des centres, celui des surveillants et de toutes les personnes qui devaient être impliquées pour le bon déroulement de cet examen ». Mettant l’occasion à profit, la ministre a lancé un appel aux uns et aux autres pour plus de vigilance et de clairvoyance contre les cas de fraude, courant cette période d’examen. Dans la région de Kayes, le ton a été également donné par le colonel Moussa Soumaré, Gouverneur du lieu. Le lancement s’est tenu dans l’Institut de formation professionnelle (IFP-Industrie). Le gouverneur s’était fait accompagner par le directeur d’Académie d’enseignement de la région. Selon les informations, l’Académie de Kayes compte 386 candidats, 2 centres et 18 salles d’examen. Malgré le contexte difficile de la situation sécuritaire, les épreuves ont pu démarrer à Bandiagara, au centre du pays. Tout comme dans la région de Kayes, le ton a été donné à Bandiagara par le gouverneur.
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS