Le Cadre harmonisé de la sécurité alimentaire et nutritionnelle a tenu le lundi 12 mars, une réunion pour faire l’évaluation définitive de la situation des personnes vulnérables. Il en ressort que le niveau des productions céréalières est très préoccupant.
La réunion était présidée par le ministre-commissaire à la Sécurité alimentaire, Oumar Ibrahima Touré. Il trouve en cette réunion une importance capitale pour le système de sécurité alimentaire au Mali. Selon lui, il s’agit pour le Cadre Harmonisé (CH) d’analyser et identifier les populations les plus vulnérablesàl’insécurité alimentaire et nutritionnelle, au titre de la campagne agricole 2017-2018.
Le ministre estime qu’il est impératif de produiredes informations consensuelles sur la situation alimentaire et nutritionnelle de la région du sahel et de l’Afrique de l’Ouest avec l’ensemble de leurs partenaires.
Poursuivant son intervention, Oumar IbrahimaTouré aaffirme que les experts du Système d’Alerte Précoce (SAP) ont sillonné entre janvier et févrierl’ensemble du pays pour évaluer de façon qualitative la campagne agropastorale en vue d’identifier les zones a risque ; collecter des données de paramètresclés pour les analyses de l’économie des ménage en vue de dégager les zones potentiellement en déficit de survie ou de protection des moyens d’existence. Et que les résultats de c’estdifférentesévaluations on été valides les 8 et 9mars 2018 par l’ensemble des acteurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ensuite, il évoque sa préoccupationà propos des productions céréalièresaffectées en maints endroits par l’arrêtprécoce des pluies et que les informations remontées font état de facteurs d’aggravation de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.Il cite entre autres la faiblesse notoire de la crue qui a affecté d’une part les cultures de contre saison notamment le riz a l’Office du Niger et dans les régions de Mopti,Tombouctou et Gao ; et d’autre part la pêche et mais aussi la navigabilité du fleuve Niger principale voie d’approvisionnement des régions du Nord ;la hausse des prix des céréales qui grèvel’économie des ménagessingulièrement les plus vulnérables ; et enfin l’insécurité civile qui continue d’impacternégativement les activitésgénératrices de revenus, les mouvements des personnes et des animaux ainsi que les circuitsd’approvisionnement des marchés.
Partant, le commissaire à la Sécurité alimentaire a exhorté les experts à formuler des propositions d’actions concrètes de résilience, car le taux de la pauvreté est très élevé au Mali.
Sanata GOITA (Stagiaire)
Par Azalaï-Express