Aux États-Unis, pour des raisons de sécurité nationale, la géante entreprise chinoise de télécommunication (Huawei) avait été officiellement sanctionnée. Moins d’une semaine après, le département américain chargé du commerce, vient ainsi de faire demi-tour en offrant un sursis de trois mois à ladite entreprise.
Aux États-Unis, en date du jeudi dernier, le locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump avait placé cette géante entreprise chinoise sur la liste noire. Une décision qui avait comme répercussion d’entraver cette entreprise Huawei à acheter des produits fabriqués aux États-Unis. Cela, sachant bien que les téléphones de l’entreprise sont équipés des composantes et des logiciels américains. Avec cette mesure, l’administration estime qu’elle n’annule pas cette sanction de Trump, mais trouve ces trois mois de sursis indispensables pour que l’entreprise et ses partenaires commerciaux américains s’y adaptent. De ce fait, le département du commerce a également énoncé qu’il examinerait la possibilité pour éventuellement proroger ou non ce délai accordé (3 mois).
Selon certaines statistiques, ces mesures prises à l’encontre de Huawei avaient impacté sur le marché. Comme était le cas des actions de fabricants de semi-conducteurs qui avaient connu la chute. Moins de 6% pour le fabricant de puces Qualcomm avait été recensé, et moins de 3% quant au fournisseur de microprocesseur Intel. Sans oublier d’autres cas qui avaient été déplorés.
Côté de l’entreprise, le fondateur de Huawei disait que l’entreprise s’attendait à l’interdiction de la Maison-Blanche avant de dire : « Ce délai de 90 jours n’a pas de sens pour nous, nous n’avions pas besoin de ces trois mois supplémentaires, nous sommes prêts ».
En l’occurrence, le département américain du commerce autorise Huawei à conserver ses réseaux existants jusqu’au 19 août, il l’habilite aussi à fournir des mises à jour logicielles pour les consommateurs américains en possession d’un téléphone de la marque de l’entreprise.
Mamadou Diarra
Le Pays