Le président Trump a récemment posté un cinglant message sur twitter dans lequel il a formulé une grave menace adressée à son homologue russe Vladimir Poutine.
«Tiens-toi prête, Russie, car ils arrivent, beaux, nouveaux et ‘intelligents!’ Vous ne devriez pas vous associer à un Animal qui Tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela » pouvait-on lire dans une publication de nos confrères du figaro.
Sachant que la Russie est alliée de la Syrie de Bachar el-Assad, le président américain a directement adressé ses menaces au pouvoir russe.
Donald Trump a indiqué que les relations avec la Russie étaient pires que durant la guerre froide: «Notre relation avec la Russie est pire aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été, y compris pendant la Guerre froide. Il n’y a pas de raison à cela. La Russie a besoin qu’on l’aide sur son économie, ce qui devrait être très facile à faire, et nous avons besoin que toutes les nations travaillent ensemble. Arrêtons la course aux armements? ».
Une menace qui annonce une imminente attaque des États-Unis contre la Syrie, en réaction à l’attaque chimique présumée de Bachar El Assad à Douma. Lundi dernier, le président Trump déclarait qu’il prendra une importante décision dans »les 24 prochaines heures. »
Lors du conseil de sécurité de l’ONU réuni mardi en urgence, la Russie a posé son véto à la résolution américaine « En cas de frappe américaine(…), les missiles seront abattus et même les sources d’où proviennent ces missiles seront prises pour cibles », avait déclaré le même jour l’ambassadeur russe au Liban, Alexander Zassipkine, interrogé sur la chaîne de télévision du Hezbollah Al Manar.
« Les missiles intelligents doivent voler en direction des terroristes et non pas en direction du gouvernement légitime, qui lutte depuis plusieurs années contre le terrorisme international sur son territoire », a réagi ce mercredi sur Facebook la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. « L’idée serait-elle d’effacer rapidement les traces de provocations par des frappes de missiles intelligents, et les inspecteurs n’auront plus rien à trouver en termes de preuves », s’est interrogée la porte-parole.
Pour la Syrie, les États-Unis soutiennent le terrorisme et leurs menaces sont considérées comme une « escalade dangereuse », pouvait-on lire dans l’agence officielle Sana.
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