De son démarrage en 2018 à la date du 31 décembre 2021, les dépenses réalisées par le PAECSIS, dans le cadre du pilotage de l’état civil, sont estimées à 10 485 149 914 FCFA, soit un taux global d’exécution de 64%. C’est ce qu’a révélé le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Col major Abdoulaye Maïga, lors de la 3ème réunion du comité de pilotage.
D’entrée en matière, le ministre a rappelé que les conclusions de l’évaluation à mi-parcours de PAECSIS ont amené le gouvernement du Mali et la Délégation de l’Union européenne à privilégier les activités qui ont un impact direct sur la population.
Ainsi, les changements proposés portent sur les points qui sont, entre autres, le développement de l’application de gestion des faits d’état civil par d’autres fonds autres que ceux du PAECSIS ; l’abandon de l’achat, dans le cadre du PAECSIS, des équipements informatiques liés au déploiement de l’application et à l’accompagnement de l’informatisation et de la mise en réseau des centres d’état civil. En outre, il s’agit de l’orientation des fonds ainsi dégagés vers des activités ayant un impact direct sur les populations.
Quant à l’ambassadeur de l’UE au Mali, Barth Ouvry, il a rappelé que les nouvelles activités proposées s’inscrivent toutes dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’état civil (SNEC), adoptée par le gouvernement pour la période de 2018 à 2022. A l’en croire, ce projet tend à sa fin et s’est focalisé sur quatre axes stratégiques, à savoir : le renforcement des cadres juridique, institutionnel et organisationnel du système CRVS.
Par ailleurs, le ministre s’est réjoui des grandes réalisations qui ont été faites en 2021. Il s’agit, entre autres, de la finalisation de l’Instruction générale de l’état civil, de celle des deux manuels de contrôle administratif et de contrôle juridictionnel de l’état civil.
Le coordinateur du projet PAECSIS, Dr Abdoulaye Akadi, a souligné la nécessité de revoir la réalisation du projet et de renforcer le cadre juridique. Ce projet permettra à améliorer la qualité de l’offre en termes d’équipement et de formation de tous les producteurs de l’état civil.
- Sangaré
Source: journal les échos Mali