Depuis quelques jours, le cauchemar des usagers de la rue 798 de Baco Djicoroni Golf, en commune V du district de Bamako, n’est plus qu’un triste souvenir. L’Ageroute a procédé au revêtement complet de ce goudron qui était sérieusement dégradé.
Pour ce faire, l’ancienne couche a été décapée jusqu’à la couche de fondation afin d’apposer une nouvelle de plus épaisse. Pour réussir cette mission, d’autres travaux supplémentaires ont été faits tels que les PAT, c’est-à-dire boucher des trous, procéder à des curages de caniveaux lunaires, etc.
Long d’à peu près 250 mètres et 8 mètres de largeur, ce revêtement a couté, selon Fatoumata, près de 80 millions de francs CFA, financés par le budget national. En plus de la voie principale, l’accotement de 1,5 mètre aussi a été fait au côté gauche du goudron.
La mission du GIC a indiqué que le délai d’exécution des travaux a été parfaitement respecté par l’entreprise malienne de construction mobile (EMCM).
Après Baco Djicoroni Golf, la délégation s’est rendue au quartier du fleuve où des travaux ont été également effectués, toujours dans le cadre de l’entretien routier.
Là-bas, il était question d’entretenir l’avenue OUA et les 2 contre-allées.
En plus des zones de renforcement de l’avenue, des bétons pour l’accotement par endroit, 120 mètres ont été revêtus en 5cm sur la rue passante devant d’Ambassade d’Allemagne. Pour ce chantier, les travaux ont duré trois mois, selon les entreprises prestataires.
À noter que l’ensemble des travaux d’entretien en commune V et VI ont coûté près de 130 millions, selon la cheffe de mission contrôle du GIC. Car, ce site a concerné du pont des martyrs à la tour de l’Afrique.
Pour finir, Mme Fatoumata Noumata n’a pas manqué de signaler que les travaux ont été très bien exécutés, mais du fait que certaines de ces routes ont vieilli, il sera nécessaire que ces infrastructures ne soient pas trop offensées.
Une chose qui ne peut guère être possible sans le respect des normes de charge des véhicules, le curage régulier des caniveaux et l’arrêt de la construction anarchique des ralentisseurs (dos d’âne).
Pour sa part, le technicien de l’entreprise de construction EMCM, M. Sékou Sogoba a attiré l’attention sur les nombreuses difficultés qu’ils ont eu dans l’exécution de ces travaux, notamment de la part de certains usagers de la route ainsi que certaines familles voisines du chantier. Sogoba a indiqué que les gens transgressaient fréquemment les barrages installés, souvent avec des injures graves. C’est pourquoi il a appelé au sens de responsabilité de la part de tout le monde. Car selon lui, c’est la population elle-même qui est la première bénéficiaire de ces travaux.
Issa Djiguiba
Source: Journal le Pays-Mali