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Entreprenariat : La société PAYME-sa souhaite relancer le projet LEMONWAY

Le projet LEMONWAY dont beaucoup de maliens ont entendu parler est sur le qui-vive. La société exécutante PAYME.sa est en étirement avec la banque internationale pour le Mali depuis un moment et le verdict est attendu ce lundi 04 novembre  au tribunal des commerces.

La société PAYME.sa et la BIM étaient en relation d’affaires suivant une convention de compte de courant .Dans le cadre du projet LEMONWAY ,l’exécutante c’est-à-dire la PAYME.sa a mobilisé ,depuis 2017, les cautions hypothécaires d’un montant de 1 087 000 000 de franc CFA au profit de la BIM.sa en garantie de remboursement de 900 000 000 millions à l’échéance prévu pour le 31 décembre 2020.

Deux ans déjà, mais  les choses sont au point mort faute de la disponibilité du fonds devant nourrir l’activité « Aujourd’hui, nous demandons la main levée sur notre compte afin de relancer nos activités au Mali » a souhaité le  PDG de PAYEME-Sa M. Ibrahim  Kanté lors d’un entretien avec la presse sur l’affaire en fin week-end dernier« Nous sommes dans le cadre d’une affaire d’escroquerie contre la BIM. Le dossier c’est un financement qu’on a obtenu avec la BIM .On l’a sollicitée  avec un concours de neuf cent millions.

Ces neuf cent millions ont été obtenus avec des garanties hypothécaires jusqu’à 120% du montant. On a ramené environ 1 087 000 000 de garantie dont dix hectares de titres fonciers qui ont été hypothéqués par la banque.

À notre grande surprise ,la BIM s’est emparée des fonds et a aussi essayé de porter plainte contre ma personne .A l’époque ,ils ont perdu par ce que la plainte n’a pas prospéré .Le procureur du pôle économique de la commune III à l’époque Diawara a dit qu’il n y’avait aucune infraction devant la loi .Et quand j’ai estimé savoir  ce que la BIM nous reproche, Ils ont dit que je voulais amener ce fond en France et travailler avec .» a-t-il relaté .A en croire M. Kanté ,le blocage opté par la BIM.sa est une violation flagrante des règles régissant la matière dont l’acte 1 de l’OHADA « Ce fonds c’est pour la jeunesse malienne .Les gens pensent qu’ils sont là pour nos biens mais en réalité on ne peut pas faire le bien en détruisant l’emploi par ce que c’est la vie .Derrière chaque emploi ,il y’a une famille .C’est le rêve de milliers de jeunes qui est brisé. Aujourd’hui tout ce qu’on demande c’est de récupérer nos biens .L’échéance doit arriver le 31 décembre 2020  .On n’a pas fait une infraction devant la loi .On n’a pas été condamné.

Nous on veut se battre pour le Mali et si on laisse ce cas, ils vont faire la même chose avec un autre jeune demain .Ils ont gardé 645 millions pendant deux ans. L’argent n’est pas venu de la BIM, elle est venue de l’ECOBANK. Même en Afghanistan, en Irak, on ne peut pas faire ça .Pendant deux ans, ils ont détruit notre activité .J’ai été obligé d’aller au Sénégal et aux États-Unis pour lever le fonds et continuer nos activités. On a fait huit cent millions de chiffre d’affaire au Sénégal et en Côte d’ivoire ».

Le processus judiciaire en cours

Après maintes démarches pacifiques infructueuses, la société PAYEME.sa a assigné la banque marocaine pour défaut d’exigibilité « Ils ont violé tout. Pour avoir ce financement, j’ai amené soixante millions à la BIM .J’ai déposé les 60 millions et après on leur a donné trente millions .On a 55 millions dans notre compte .Après ils m’ont demandé des garanties .Comme je ne suis pas riche, j’ai mobilisé des garanties dans la famille .Et DGA de la BIM le sait. On a investi plus de 200 millions dans les kiosques et Ami Kane a tout balayé .Et ils ont bloqué mon compte. Mes conseils sont allés demander la main levée sur mon compte. Ils ont dit que ça c’est fini qu’ils ont annulé la convention .J’ai commencé à saisir la justice par ce que je suis allé pacifiquement car je croyais qu’ils n’ont pas compris .J’ai pris un cabinet sénégalais qui est venu leur expliquer les choses. On a introduit une assignation pour demander une cessation de troupes .Mais le juge Traoré Fantamadi  a rejeté disant qu’il n y’a pas de troupes. Et on a introduit notre assignation pour demander la main levée sur mon compte .On a pas encore attaqué la BIM pour réparation par ce qu’un vendredi ils nous ont appelé et nous dire d’arrêter les activités .Le jugement en audience public est prévu pour le lundi 04 novembre au tribunal de commerce. Si j’ai la main levée sur mon compte, je prends mon argent et je lance mes activités au Mali et à l’échéance on va faire face ».

AFC

Source: EchosMédias

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