Au même titre que tous les autres secteurs, la création d’usine doit respecter une procédure. Autrement, le promoteur se rend coupable de crimes, son complexe industriel pouvant être à l’origine d’empoisonnement, de contamination, de graves désagréments contre les populations sans parler les manques à gagner pour l’Etat. Aujourd’hui, des Indiens (originaire de l’ Inde abusivement appelés “Hindous” au Mali) prestent en vrais mafieux sur le territoire national.
Leurs pratiques ne sont point ignorées des autorités du secteur en question. Nous en avons eu la certitude après plusieurs mois d’enquête ponctuées de recoupement auprès des responsables administratifs du pays. A chaque passage de nos équipes, c’est le même refrain. Des services de l’urbanisme de Kati où nous avons echangé avec le premier responsable à la direction nationale du même service public, chaque responsable était stupéfait par nos questions relatives à l’existence d’une telle unité industrielle dans la zone Banancoro. Et pourtant, aucun d’eux n’a levé le petit doigt, au moins, pour chercher à savoir.
Il y a manifestement anguille sous roche. Il nous revient que sur l’une des parcelles situées à quelques mètres des habitations et d’un important centre hospitalier dénommé «Les Orangers», une usine a été érigée là et en outre sur une propriété privée. Un terrain appartenant à la famille Samaké de Banancoro depuis des lustres. Le patriarche se faisant arnaquer au vu et su de tout le monde par un colonel de l’Armée. De la pose de la première pierre de la fabrique à la finition du chantier, nous avons effectué plusieurs visites sur le site. Nous y avons rencontré les fameux “Hindous”. Ne pouvant s’exprimer de manière explicite en français, ils font recours à un Malien. Mais ce personnage refuse net de nous rencontrer arguant être en déplacement constant à Kayes d’où il ne semble jamais revenir. Selon un proche parent du propriétaire, c’est une simple autorisation d’un mur de clôture concédée par la mairie de Sanankoroba qui s’est transformée en autorisation de construction d’une usine. Malgré nos multiples alertes ayant fait objet de soi-disant contrôle sans apporter de changement le chantier a bien progressé S’agit-il là du Mali d’Assimi Goïta vantant sans cesse le changement ? Des étrangers qui font la loi au Mali ! Nous aurions tout vu !
À suivre Baladji TOURÉ