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Enlèvement des 5 employés du CICR à Kidal: le flou demeure

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Au CICR, l’heure est à la discrétion, malgré l’implantation de deux cellules de crise basées à Bamako et à Genève. «C’est pour dire que c’est un sujet très important pour l’institution. Il ne faut pas oublier qu’on à faire à des vies humaines », explique Valérie Nana du bureau de la communication du CICR. Avant de demander aux uns et autres d’être prudents face aux rumeurs et spéculations en cours sur le sujet. «On a des contacts avec tous les acteurs susceptibles de savoir ce qui se passe sur le terrain », dit-il. Et selon lui,  il faut savoir raison garder. « Il faut garder une certaine discrétion pour laisser les mécanismes mis en place pour retrouver nos collègues aboutir à des résultats espérés »,  ajoute-t-il. Pour l’heure le CICR reste mobilisé et affirme n’être au courant de rien concernant : Amika Ag Handaka, Diarra Felipé, Ousamana El Ansary, Youssouf Ag Rhissa et Ag Ahmeyed Sidy Elbaca, enlevés depuis le 8 février dernier sur l’axe Gao-Kidal. «Certains ont pensé qu’on ne fait rien, mais c’est totalement faux. Nous n’avons aucun signe de vie jusque-là. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Tout ce qu’on attend n’est que de la spéculation. Nous espérons avoir des nouvelles  le plus rapidement possible » entend-on de la part du CICR. Les informations que les humanitaires ont recueillis auprès du Mujao, qui, semble-t-il, est le ravisseur n’ont menées nulle part.

 

 

A la suite de ce rapt, le CICR avait suspendu  ses mouvements et activités dans le nord du Mali. En raison des difficultés que vivent les populations de cette partie du nord, l’institution humanitaire est en train de revoir sa position et compte reprendre  progressivement ses activités dans les jours à venir. « Nous voulons absolument retrouvé nos collègues. C’est vital. Et nous réfléchissons à l’idée de reprendre progressivement nos activités sur le terrain dans l’intérêt des populations qui ont besoin d’aide », explique Valérie Nana.  Il est à noter que c’est la première fois que c’est la première fois, depuis le début de ces actions au Mali, que le CICR est confronté à ce genre de situation.

Madiassa Kaba DIAKITE

Dansira DEMBELE

 

SOURCE: Le Républicain

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