La disette financière de la Commission électorale nationale indépendante va probablement connaître son terme cette semaine. Une instruction dans ce sens a été donnée, en milieu de semaine dernière, par le ministre des Finances, à l’issue d’un face-à-face qu’il a eu avec une délégation de la Ceni.
La rencontre, très houleuse selon notre source, a été obtenu de haute lutte les membres de l’organe plusieurs fois éconduits par l’Hotel des Finances à cause de sollicitations budgétaires que le ministre a jugées exorbitantes. Le malentendu entre Boubou CISSÉ et la Ceni risquait même de compromettre le volet de la supervision de la présidentielle parce que les composantes de la Céni étaient bel et bien disposés à jeter l’éponge faute de moyens. Mais les échanges avec le ministre auront servi de bouée de sauvetage pour avoir été mis à profit pour expliquer la pertinence de l’organe au ministre, qui a reconnu n’avoir pas pris la mesure de son importance dans le processus électoral. C’est ainsi qu’après s’être fait une bonne religion de la chose le ministre a levé son veto sur les ressources nécessaires à son fonctionnement en demandant à ses services de revoir à la hausses les proportions d’allocations budgétaires initiales. Tout est bien qui finit bien, peut-on dire en attendant toutefois une concrétisation des instructions données.
Source: Le Temoin