L’affaire de l’assassinat des bérets rouges est loin de livrer tous ses secrets. Le rapport d’expertise médico-légale et le test ADN pratiqué par les laboratoires du FBI en Virginie (USA) sur les cadavres de militaires découverts à Kati a donné de nouveaux éléments de preuves sur les crimes commis en 2012 par la junte.
Cette nouvelle donne devra donner lieu à de nouvelles interpellations dans ce dossier à l’origine de l’inculpation et de l’incarcération du chef des putschistes, le capitaine Amadou Haya Sanogo, et de nombreux officiers et hommes de rang. Seulement voilà : le juge d’instruction Yaya Karembé, en charge du dossier, n’est plus à même de mener à bien son instruction. Sa sécurité n’est plus assurée. L’Etat lui a retiré les gardes préposés à cela.
Lui dont le fils a été agressé par des individus non identifiés risque de lever le pied au grand bonheur de certains politiciens comme ce dignitaire du RPM qui ne cesse de lui mettre la pression pour obtenir une liberté provisoire pour Sanogo et l’ex-ministre de la Défense, Yamoussa Camara. Cela au su et au vu du ministre Bathily qui mène finalement un combat sélectif pour l’indépendance de la justice.
DAK