Même si cela n’a pas été fait dans les règles de l’art, on se réjouit que le président de la République ait finalement déclaré ses biens à la Cour suprême même après le délai prescrit pour ce faire.
Les premiers responsables de la Cour suprême sont tout aussi coupables de violation de la Constitution. Ils ont fermé les yeux, sinon cautionné les manquements à l’article 37 à la Loi fondamentale au sujet du temps imparti et du caractère public de la déclaration des avoirs du chef de l’Etat.
Le président de la Cour suprême, Nouhoum Tapily, et ses collègues, dont les noms se retrouvent sur presque toutes les décisions d’attribution de parcelles à Bamako, se rattraperaient en publiant ce que le président leur a déclaré. L’esprit de la loi, c’est avant tout prendre à témoin le peuple qui est le juge suprême de toutes les affaires publiques.
DAK